Libération des 46 militaires ivoiriens par Bamako : La diplomatie togolaise était donc la voie du dénouement heureux…

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Libération des 46 militaires ivoiriens par Bamako : La diplomatie togolaise était donc la voie du dénouement heureux…

Le 07/01/23 à 07:20
modifié 07/01/23 à 07:20
La libération ce 6 janvier 2023 des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali confirme les talents de médiateurs que le gouvernement ivoirien prête au Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé et son chef de la diplomatie, Robert Dussey. Parce qu’à Abidjan – jusqu’à au sommet de l’État – l’on n'a cessé de dire " placer sa confiance" dans la médiation togolaise. Les quelques rendez-vous manqués – selon nous qui n’étions pas dans le secret des Dieux – ont même poussé certains sur les réseaux sociaux a ironiser sur la visite du Chef de l’État togolais, indiquant que le médiateur ne s’est montré que six mois après la mise en détention des soldats ivoiriens.
Le Chef de l’Exécutif togolais exprime - et avec beaucoup d’humilité - sur son compte Twitter son satisfecit de ce dénouement heureux dont il l’artisan principal. « Je me réjouis de la mesure de grâce présidentielle accordée par Son Excellence le Colonel Assimi Goïta @GoitaAssimi, Président de la Transition malienne aux 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022 », a-t-il posté.
Sur le réseau social, le post de l’ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan retient également l’attention. Exprimant sa joie de voir ses compatriotes regagner la Côte d’Ivoire, il a déclaré : « J’apprends avec joie la grâce accordée par @GoitaAssimi à nos 49 soldats. Je me réjouis du triomphe de la diplomatie. Je salue l’esprit de mesure et de responsabilité dont @AOuattara_PRCI a fait preuve tout au long de la crise. Akwaba à nos 46 soldats bientôt de retour en #CIV225 ».
Par moment, des amalgames ont été faits entre la durée et l’organisation de la transition gérées par le Président Nana Akuffo Addo Ghana puis son homologue Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo qui se sont succédé à la tête de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO et la médiation togolaise dans la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali. L’organisation sous-régionale a tout mis en œuvre pour dissocier les deux dossiers. Les dirigeants ouest-africains ont unanimement indiqué que le dossier des soldats ivoiriens était « vide », notamment lors Sommet extraordinaire en mage des travaux de la 77e Session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Le 07/01/23 à 07:20
modifié 07/01/23 à 07:20