Discours du nouvel an au Burkina Faso, en Guinée et au Mali : Les militaires se sont mis en scène...

De gauche à droite : Colonel Assimi Goïta du Mali ; Lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya de la Guinée et Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. (Ph: montage fratmat.info)
De gauche à droite : Colonel Assimi Goïta du Mali ; Lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya de la Guinée et Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. (Ph: montage fratmat.info)
De gauche à droite : Colonel Assimi Goïta du Mali ; Lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya de la Guinée et Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. (Ph: montage fratmat.info)

Discours du nouvel an au Burkina Faso, en Guinée et au Mali : Les militaires se sont mis en scène...

Le 03/01/23 à 07:53
modifié 03/01/23 à 07:53
Les discours du nouvel an du Colonel Assimi Goïta, du Lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya et du Capitaine Ibrahim Traoré, respectivement à Bamako, Conakry et Solenzo ont été moins audibles - pour les observateurs de la conjoncture dans les différents pays - que les lieux choisis pour le faire.

Si pour le Capitaine Ibrahim Traoré, le choix de Solenzo répond à la nécessité de mobiliser davantage ses compatriotes en leur parlant - en tenue de camouflage - depuis une zone reprise aux mains de l'ennemi pour faire comprendre que tout est possible et que son projet est fiable, à Conakry, la mise en scène du Lieutenant-colonel Mamadi Doumbouya visait plutôt à renforcer la légitimité que l'opposition - notamment le Fndc - ne lui reconnaît toujours pas. Surtout que la Communauté internationale n'abonde pas toujours dans le sens du gouvernement guinéen.

La non-validation du déroulement du Dialogue politique et la reprise en main du dossier par la Cedeao - qui a souhaité superviser des discussions directes entre pouvoir et opposition en terrain neutre - confirme cet état de fait.

Le Colonel Mamadi Doumbouya - en tenue d'apparat avec motards et tapis rouge - s'est attelé de rappeler que c'est lui le Chef.

À Bamako, le Colonel Assimi Goïta s'est voulu méthodique et pédagogique. La sobriété du décor cadrait parfaitement avec la volonté du Chef de la transition malienne d'appeler à la bonne gouvernance, à une gestion efficiente des ressources du pays et à davantage d'engagement patriotique. L'homme semble vouloir également montrer qu'il faut aller à l'essentiel.


Le 03/01/23 à 07:53
modifié 03/01/23 à 07:53