Prix national des droits de l'homme : L’Ong Over Come Women lauréat de l’édition 2022

Prix national des droits de l'homme : L’Ong Over Come Women lauréat de l’édition 2022

L’Ong Over Come Women a été désignée lauréate du « Prix national des droits de l'homme » édition 2022, doté de 1 500 000 FCfa. La remise de ce prix initié par le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) s’est déroulée, récemment, à l’auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau.

Selon le jury présidé par Dr Aka Krou, sur les onze Ong candidates, Over Come Women est arrivée en tête avec 226,29 points sur 300. Les 2e et 3e places sont revenues respectivement aux Ong Deci avec 219,86 points et Pro Kids avec 211 points. Elles ont reçu 1 million de FCfa et 500 000 FCfa.

Placé sous le thème : « La prévention et la prise en charge des grossesses en milieu scolaire en vue de la pleine et effective réalisation des droits de la jeune fille en Côte d’Ivoire », ces trois Ong, à en croire le jury, se sont distinguées par leurs activités de sensibilisation menées dans ce sens. Ces sensibilisations, a relevé Dr Aka Okou, en lien avec le thème étaient rattachées à la technologie de l’information et de la communication.

Pour lui, ces Ong ont aussi offert des services directs aux filles, à savoir des kits.

Par ailleurs, le Premier ministre, Patrick Achi, et la présidente du Cndh, Namizata Sangaré, ont chacun reçu un prix d’honneur.

Parlant de l’objectif du prix national, Mme Namizata Sangaré a indiqué qu’il vise de façon spécifique à « récompenser les actions et les efforts accomplis par les personnes physiques ou les organisations qui œuvrent dans le domaine de la prévention et la prise en charge des grossesses en milieu scolaire ; mettre en lumière les déterminants du phénomène des grossesses en milieu scolaire en vue d’y apporter des solutions pérennes ; améliorer la réalisation des droits de la jeune fille ».

Elle a, à l’occasion, affirmé que dans la période de mai 2021 à septembre 2021, ce sont « 3409 cas de grossesses en milieu scolaire » qui ont été détectés sur toute l’étendue du territoire national.

Les taux de prévalence les plus élevés proviennent des régions de la Nawa avec 374 cas, du Haut-Sassandra avec 296 cas, du Guemon avec 220 cas, de l’Agneby-Tiassa avec 200 cas et 166 cas pour la région du Sud-Comoé.

Pour sa part, Pohan Alain Philippe, directeur de cabinet adjoint de la Primature, a invité chacun à son niveau à faire de la lutte contre les grossesses en milieu scolaire un combat « qui s’inscrit dans la politique impulsée par le Président Alassane Ouattara. »

DANIELLE SERI (Stagiaire)