Kodioro Fofana, promoteur du Salon des téléphones et applications mobiles. (Ph: Dr)
Kodioro Fofana, promoteur du Salon des téléphones et applications mobiles. (Ph: Dr)
Promotion du numérique en Côte d’Ivoire/Kodioro Fofana: "Il faut l’engagement de tous pour une économie numérique plus consolidée"
Le promoteur du Salon des téléphones et applications mobiles qui se tient les 16 et 17 décembre 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, décline l’objectif du rendez-vous.
Sur le thème « Le Rôle des Start-ups ivoiriennes de développement d’Appli dans l’inclusion financière », va se tenir la première édition du Salon des téléphones et applications mobiles (Stam). Comment peut-on définir l’événement ?
Le Stam est une perspective de réflexion sur l’avenir de notre continent pour l’industrie mobile. Depuis plus de 30 ans, nous consommons un produit dont les composants sont dans nos sous-sols. Notamment l’or (Au), antimoine (Sb), titane (Ti), bismuth (Bi), coltan (Co), béryllium (Be), cuivre (Cu), aluminium (Al), Fer (Fe), dioxyde de silicium (SiO2), silicium (Si), nickel (Ni), étain (Sn), chrome (Cr), plomb (Pb), néodyme (Nd), zinc (Zn), argent (Ag), palladium (Pd), etc. Pourtant, nous ne fabriquons pas de téléphone et notre sous-sol crée de la richesse pour les autres. Que ferons-nous les 30 prochaines années ? Continuer à consommer ou produire pour créer plus d’emplois et richesse ? Il faut savoir que la téléphonie mobile et le digital sont la partie visible de l'iceberg de l’industrie mobile en Afrique. Nous parlons tous de la transformation digitale, mais pour rendre effectif cette transformation, il faut bien l’équipement. Qu'est-ce que le téléphone dont tous les composants viennent de notre sous-sol ? Nous perdons une grande partie de la chaîne de valeur. Je dirai la plus importante. Il faut donc réfléchir et redresser la balance.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à organiser cet événement et qu’est-ce qu’il peut apporter comme une plus-value ?
C'est une idée que j'ai nourrie depuis 2003 ou 2004 quand j’étais encore un étudiant en informatique de gestion. L’inspiration est venue du fait que la Corée du sud achète un Tgv avec la France en 1994 et 15 ans après, la Corée du sud fabrique son propre Tgv. Elle n'a rien dans son sous-sols. Elle a misé sur une politique d'exportation. Après mes recherches sur les composantes du téléphone, je me suis rendu compte que nous passons à côté de quelque chose d’immense. Seul un événement pareil permet d’attirer l’attention des décideurs. En même temps, nous faisons la promotion des entreprises locales dans ce secteur, stimulons les connexions entre jeunes, étudiants, chercheurs et entreprises.
Aujourd’hui de la banque au restaurant, du taxi au divertissement, de la santé à l’environnement, de l’éducation à l’information, il n’y a qu’un pas : le téléphone et l’application. Que pensez-vous que le Stam peut-il apporter comme réponse au développement de start-ups locales ?
Pour moi, le Stam est un lieu où divers courants de pensée convergent pour la promotion des start-ups ivoiriennes et africaines qui fabriquent des téléphones et développent des applications mobiles. Où les complémentarités sont comprises, les opportunités, identités et l’esprit d’entreprise stimulé. C’est le lieu le mieux indiqué pour échanger sur toutes ces questions.
C’est quoi véritablement l’esprit du Stam ?
L’esprit du Stam est d’orienter les pouvoirs publics et l’Afrique vers l’industrie mobile qui part de la fabrication à la formation, en passant par l’utilisation du numérique. Aujourd’hui, le taux de pénétration du mobile en Afrique est de 97%, soit un téléphone portable par habitant donc environ 1,500 milliards de téléphones. C’est énorme. Sans oublier que l’Afrique à un taux de croissance moyen qui est autour de 2,7% par an. Imaginer le nombre de téléphones sur le continent les années à venir. Ensuite, vient le contenu avec les supers Appli qui sont en train de bouleverser tout l’écosystème du mobile. Il faut répondre de façon transversale aux défis de la transformation digitale. Le Stam, ici, c’est le futur. Nous invitons donc les consommateurs les 16 et 17 décembre 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Conférences, panels, présentation et démonstration d’innovation, expositions et Masters class sont au programme. Un menu qui va permettre d’apprendre, de canaliser, s’informer, créer et d'optimiser des connaissances, des opportunités.
Qui est le promoteur Kodioro Fofana ?
Je suis un entrepreneur ivoirien. Passionné d’art, de photographie et d’informatique. En 2014, j’ai créé mon entreprise Walicreative avec mon grand frère dans le domaine de la communication corporate, le digital, le marketing territorial et l'événementiel. Je suis titulaire d’un Master en Marketing Management, d’un Bachelor en Administration des affaires et d’un Bts en informatique de gestion. Je suis un ancien agent de banque. J’ai une autre approche de la transformation digitale de mon pays. J’ai forgé mon esprit d’entrepreneur à la Cnps, la Mairie d’Adjamé, à Guard Security, la Banque UBA et la Cnce devenue aujourd’hui Banque populaire.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à organiser cet événement et qu’est-ce qu’il peut apporter comme une plus-value ?
C'est une idée que j'ai nourrie depuis 2003 ou 2004 quand j’étais encore un étudiant en informatique de gestion. L’inspiration est venue du fait que la Corée du sud achète un Tgv avec la France en 1994 et 15 ans après, la Corée du sud fabrique son propre Tgv. Elle n'a rien dans son sous-sols. Elle a misé sur une politique d'exportation. Après mes recherches sur les composantes du téléphone, je me suis rendu compte que nous passons à côté de quelque chose d’immense. Seul un événement pareil permet d’attirer l’attention des décideurs. En même temps, nous faisons la promotion des entreprises locales dans ce secteur, stimulons les connexions entre jeunes, étudiants, chercheurs et entreprises.
Aujourd’hui de la banque au restaurant, du taxi au divertissement, de la santé à l’environnement, de l’éducation à l’information, il n’y a qu’un pas : le téléphone et l’application. Que pensez-vous que le Stam peut-il apporter comme réponse au développement de start-ups locales ?
Pour moi, le Stam est un lieu où divers courants de pensée convergent pour la promotion des start-ups ivoiriennes et africaines qui fabriquent des téléphones et développent des applications mobiles. Où les complémentarités sont comprises, les opportunités, identités et l’esprit d’entreprise stimulé. C’est le lieu le mieux indiqué pour échanger sur toutes ces questions.
C’est quoi véritablement l’esprit du Stam ?
L’esprit du Stam est d’orienter les pouvoirs publics et l’Afrique vers l’industrie mobile qui part de la fabrication à la formation, en passant par l’utilisation du numérique. Aujourd’hui, le taux de pénétration du mobile en Afrique est de 97%, soit un téléphone portable par habitant donc environ 1,500 milliards de téléphones. C’est énorme. Sans oublier que l’Afrique à un taux de croissance moyen qui est autour de 2,7% par an. Imaginer le nombre de téléphones sur le continent les années à venir. Ensuite, vient le contenu avec les supers Appli qui sont en train de bouleverser tout l’écosystème du mobile. Il faut répondre de façon transversale aux défis de la transformation digitale. Le Stam, ici, c’est le futur. Nous invitons donc les consommateurs les 16 et 17 décembre 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Conférences, panels, présentation et démonstration d’innovation, expositions et Masters class sont au programme. Un menu qui va permettre d’apprendre, de canaliser, s’informer, créer et d'optimiser des connaissances, des opportunités.
Qui est le promoteur Kodioro Fofana ?
Je suis un entrepreneur ivoirien. Passionné d’art, de photographie et d’informatique. En 2014, j’ai créé mon entreprise Walicreative avec mon grand frère dans le domaine de la communication corporate, le digital, le marketing territorial et l'événementiel. Je suis titulaire d’un Master en Marketing Management, d’un Bachelor en Administration des affaires et d’un Bts en informatique de gestion. Je suis un ancien agent de banque. J’ai une autre approche de la transformation digitale de mon pays. J’ai forgé mon esprit d’entrepreneur à la Cnps, la Mairie d’Adjamé, à Guard Security, la Banque UBA et la Cnce devenue aujourd’hui Banque populaire.