Les récipiendaires des prix ont posé avec le Comité d’organisation pour la postérité. (Ph: Poro Dagnogo)
Les récipiendaires des prix ont posé avec le Comité d’organisation pour la postérité. (Ph: Poro Dagnogo)
Expo Afrique Santé 2022 : La production locale de médicaments recommandée
La troisième édition de Africa Santé Expo a refermé ses portes, le samedi 3 décembre 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, avec de nombreuses recommandations.
Dr Diarra Arouna de l'Ordre des pharmaciens, a, dans son exposé, insisté sur la qualité des produits distribués à travers le circuit de distribution. Mais aussi la formation des ressources humaines pharmaceutiques.
Mais « le plus important et urgent », pour lui, c'est le développement de l'industrie pharmaceutique locale. Avec les molécules classiques et connues mais aussi avec « la valorisation des plantes issues de la pharmacopée traditionnelle ».
Il a surtout demandé que les différentes recommandations faites lors des travaux soient prises en compte par les autorités ivoiriennes afin que l'on connaisse un progrès en matière de production de médicaments. L’État de Côte d'Ivoire milite d'ailleurs pour l'atteinte de la production de 30% des besoins en médicaments, d'ici à l'horizon 2030.
Bien avant lui, Dr Bakayoko Aboubacar Sidick, de l'Ordre des médecins, a fait un résumé des communications faites par les experts lors des débats sur la santé des populations.
Il a évoqué les panels sur la gestion des produits sanguins, l'architecture hospitalière, la nutrition, le paludisme, la santé mère-enfant, le financement du secteur de la santé ainsi que la gestion de la santé que l'on doit considérer dans la gestion des établissements sanitaires. « Il nous faut de très bons gestionnaires à la tête des établissements pour avoir des soins de qualité », a-t-il souhaité.
La cardiologie interventionnelle a été aussi au menu des échanges. Les professionnels de la santé ont relevé le fait qu'en Côte d'Ivoire, il n'y a pas suffisamment de salles de cardiologie interventionnelle pour une population de trente millions d'habitants.
Selon lui, les débats ont évoqué des pistes de solutions à ce sujet. Dr Bakayoko Aboubacar Sidick n'a pas oublié de saluer le concours de tous les membres du comité pour leur disponibilité tout au long des travaux.
Les recommandations faites par les panélistes sont légion. Elles méritent une réelle attention pour l'atteinte de l'objectif proposé, celui de garantir la santé des Africains. Les points essentiels seront détaillés dans un document qui sera remis aux autorités, a promis le président de l'Ordre des médecins.
« Trop souvent, dans nos États, de très belles recommandations sont faites lors des travaux scientifiques, mais elles vieillissent, entachées de poussière, dans les tiroirs de nos autorités », a-t-il déploré.
Favoriser la dimension humaine
A la clôture de l'évènement, le directeur général adjoint de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Blaise Koné, représentant le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, s'est réjoui de cette initiative qui favorise des pistes et des solutions nouvelles pour une meilleure prise en charge des patients.
Pour lui, les attentes sont tout de même nombreuses. Il espère que les recommandations émises permettront de bâtir « un système de qualité » que le gouvernement appelle aussi de tous ses vœux.
L'émissaire de Pierre Dimba a appelé les acteurs de la santé à assurer l'avenir en donnant l'envie aux jeunes d'embrasser ces filières de la santé et en préparant les étudiants par la réadaptation du contenu de leur formation.
« Vous ne devez pas oublier la dimension humaine et sociale dans vos activités. Savoir accueillir un malade est déjà la première solution adaptée à l'Afrique. Car l'Afrique, c'est la famille », leur a-t-il lancé.
Une quinzaine de personnalités et pays distingués
L'initiatrice de ce forum, Dr Linda Kaboré, s'est, d'entrée, félicitée de la bonne tenue de cet évènement malgré quelques imperfections qui n'ont pas entaché le déroulement. Avant d'annoncer la date de la prochaine édition (en février 2024), ainsi que le pays invité qui est le Sénégal.
Le forum s'est déroulé dans une ambiance féérique, sur le thème de cette année : « Santé, beauté et bien-être : Des solutions nouvelles adaptées à l'Afrique ».
Africa Santé Expo a vu, par ailleurs, la distinction d'une quinzaine de personnalités, entités et pays qui y ont participé. Au nombre des récipiendaires, l'Algérie, pays à l'honneur à cette édition.
Le Mali a également été distingué pour le fait qu'il a été reconnu comme étant le pays ayant eu le plus de représentants à ce forum. Ainsi que la Nouvelle pharmacie de la santé publique (Npsp) qui a raflé la palme de première entité à s'être inscrite pour un stand.
Mais « le plus important et urgent », pour lui, c'est le développement de l'industrie pharmaceutique locale. Avec les molécules classiques et connues mais aussi avec « la valorisation des plantes issues de la pharmacopée traditionnelle ».
Il a surtout demandé que les différentes recommandations faites lors des travaux soient prises en compte par les autorités ivoiriennes afin que l'on connaisse un progrès en matière de production de médicaments. L’État de Côte d'Ivoire milite d'ailleurs pour l'atteinte de la production de 30% des besoins en médicaments, d'ici à l'horizon 2030.
Bien avant lui, Dr Bakayoko Aboubacar Sidick, de l'Ordre des médecins, a fait un résumé des communications faites par les experts lors des débats sur la santé des populations.
Il a évoqué les panels sur la gestion des produits sanguins, l'architecture hospitalière, la nutrition, le paludisme, la santé mère-enfant, le financement du secteur de la santé ainsi que la gestion de la santé que l'on doit considérer dans la gestion des établissements sanitaires. « Il nous faut de très bons gestionnaires à la tête des établissements pour avoir des soins de qualité », a-t-il souhaité.
La cardiologie interventionnelle a été aussi au menu des échanges. Les professionnels de la santé ont relevé le fait qu'en Côte d'Ivoire, il n'y a pas suffisamment de salles de cardiologie interventionnelle pour une population de trente millions d'habitants.
Selon lui, les débats ont évoqué des pistes de solutions à ce sujet. Dr Bakayoko Aboubacar Sidick n'a pas oublié de saluer le concours de tous les membres du comité pour leur disponibilité tout au long des travaux.
Les recommandations faites par les panélistes sont légion. Elles méritent une réelle attention pour l'atteinte de l'objectif proposé, celui de garantir la santé des Africains. Les points essentiels seront détaillés dans un document qui sera remis aux autorités, a promis le président de l'Ordre des médecins.
« Trop souvent, dans nos États, de très belles recommandations sont faites lors des travaux scientifiques, mais elles vieillissent, entachées de poussière, dans les tiroirs de nos autorités », a-t-il déploré.
Favoriser la dimension humaine
A la clôture de l'évènement, le directeur général adjoint de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Blaise Koné, représentant le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, s'est réjoui de cette initiative qui favorise des pistes et des solutions nouvelles pour une meilleure prise en charge des patients.
Pour lui, les attentes sont tout de même nombreuses. Il espère que les recommandations émises permettront de bâtir « un système de qualité » que le gouvernement appelle aussi de tous ses vœux.
L'émissaire de Pierre Dimba a appelé les acteurs de la santé à assurer l'avenir en donnant l'envie aux jeunes d'embrasser ces filières de la santé et en préparant les étudiants par la réadaptation du contenu de leur formation.
« Vous ne devez pas oublier la dimension humaine et sociale dans vos activités. Savoir accueillir un malade est déjà la première solution adaptée à l'Afrique. Car l'Afrique, c'est la famille », leur a-t-il lancé.
Une quinzaine de personnalités et pays distingués
L'initiatrice de ce forum, Dr Linda Kaboré, s'est, d'entrée, félicitée de la bonne tenue de cet évènement malgré quelques imperfections qui n'ont pas entaché le déroulement. Avant d'annoncer la date de la prochaine édition (en février 2024), ainsi que le pays invité qui est le Sénégal.
Le forum s'est déroulé dans une ambiance féérique, sur le thème de cette année : « Santé, beauté et bien-être : Des solutions nouvelles adaptées à l'Afrique ».
Africa Santé Expo a vu, par ailleurs, la distinction d'une quinzaine de personnalités, entités et pays qui y ont participé. Au nombre des récipiendaires, l'Algérie, pays à l'honneur à cette édition.
Le Mali a également été distingué pour le fait qu'il a été reconnu comme étant le pays ayant eu le plus de représentants à ce forum. Ainsi que la Nouvelle pharmacie de la santé publique (Npsp) qui a raflé la palme de première entité à s'être inscrite pour un stand.