Une photo de famille a permis d’immortaliser l’événement. (Ph: Dr)
Sécurité des activités maritimes et océaniques : Les administrations maritimes de cinq Etats formés
L’Académie régionale des sciences et techniques de la mer a organisé le 23 novembre, dans ses locaux Yopougon, une cérémonie de graduation de la promotion 2021-2022 du Master 2 en droit et Sécurité des activités maritimes et océaniques.
Après 10 mois de renforcement des capacités, la 7e promotion du Master 2 en droit et sécurité des activités maritimes et océaniques (Dsamo) de l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) a reçu le 23 novembre 2022, ses diplômes de fin de formation. La cérémonie de graduation a eu lieu à l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer, à Yopougon qui abrite l’Ismi.
Composée de 27 étudiants issus de cinq pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre (la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, le Gabon, le Sénégal et le Togo), les auditeurs sont essentiellement des cadres d’administration intervenant sur les questions de sécurité et de sûreté maritime et océanique.
Délivré en partenariat avec l’Université de Nantes cette formation porte sur toutes les questions autour de l’environnement maritime. Notamment, la règlementation du droit maritime, la règlementation en matière de sécurité maritime, la règlementation des activités de pilotage de consignation manutention, le droit de la pêche, le droit de l’environnement marin.
La cérémonie était parrainée par le ministre conseiller pour la mer du Président de la République Togolaise, Stanislas Baba, représenté à l’occasion, par son Chef de Cabinet Laré Penn.
Il a instruit les auditeurs sur les défis qui menacent la sécurité des pays du golfe de Guinée. A savoir, la piraterie maritime, la pêche Inn, les trafics illicites de tous genres. Selon lui, les pertes de recettes directes du fait des activités illégales dans les secteurs de l’économie bleue peuvent être évaluées à des centaines de milliards de dollars américains, sans compter les pertes en vies humaines. Or, dira-t-il, la sécurité maritime est une condition de développement de l’économie bleue durable.
C’est pourquoi il s’est réjoui de cette formation qui permettra, à coup sûr, de contribuer à la sécurisation du golfe de Guinée. Dans le même sens, le Secrétaire permanent du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana a souligné que l’Ismi enregistre depuis sa création, plus de 1500 personnes formés et plus d’une soixantaine de diplômés du Master Dsamo. « Notre vision à terme est de faire rayonner l’Ismi dans toute l’Afrique.
Pour sa part, Colonel Karim Coulibaly, Directeur général de l’Arstm a précisé que ce Master s’inscrit dans le cadre du programme de l’Université Numérique de l’Université de Nantes en France. Il a aussi indiqué que l’Ismi traduit un symbole fort de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire au bénéfice de la Sous-région Ouest et Centre Africaine.
L’Administrateur en chef des Affaires maritimes, Hervé Moussaron, Chef du projet Ismi de la Coopération française, a quant à lui, souligné que ce master est tout particulièrement complémentaire des formations délivrées à l’Ismi.
« Il contribue au renforcement intellectuel et doctrinal de la coopération interétatique dans la cadre de l’architecture de Yaoundé. Il fait ainsi progresser la recherche dans des domaines comme la traitement administratif, opérationnel ou juridique de la piraterie, la lutte contre la pêche illicite, celle contre les trafics illicites, le sauvetage ou l’assistance en mer, mais aussi les pollutions marines, la préservation des écosystèmes, l’encadrement du shipping ou encore l’économie portuaire », a-t-il soutenu.
Délivré en partenariat avec l’Université de Nantes cette formation porte sur toutes les questions autour de l’environnement maritime. Notamment, la règlementation du droit maritime, la règlementation en matière de sécurité maritime, la règlementation des activités de pilotage de consignation manutention, le droit de la pêche, le droit de l’environnement marin.
La cérémonie était parrainée par le ministre conseiller pour la mer du Président de la République Togolaise, Stanislas Baba, représenté à l’occasion, par son Chef de Cabinet Laré Penn.
Il a instruit les auditeurs sur les défis qui menacent la sécurité des pays du golfe de Guinée. A savoir, la piraterie maritime, la pêche Inn, les trafics illicites de tous genres. Selon lui, les pertes de recettes directes du fait des activités illégales dans les secteurs de l’économie bleue peuvent être évaluées à des centaines de milliards de dollars américains, sans compter les pertes en vies humaines. Or, dira-t-il, la sécurité maritime est une condition de développement de l’économie bleue durable.
C’est pourquoi il s’est réjoui de cette formation qui permettra, à coup sûr, de contribuer à la sécurisation du golfe de Guinée. Dans le même sens, le Secrétaire permanent du Comité interministériel de l’Action de l’Etat en mer, Abroulaye Fofana a souligné que l’Ismi enregistre depuis sa création, plus de 1500 personnes formés et plus d’une soixantaine de diplômés du Master Dsamo. « Notre vision à terme est de faire rayonner l’Ismi dans toute l’Afrique.
Pour sa part, Colonel Karim Coulibaly, Directeur général de l’Arstm a précisé que ce Master s’inscrit dans le cadre du programme de l’Université Numérique de l’Université de Nantes en France. Il a aussi indiqué que l’Ismi traduit un symbole fort de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire au bénéfice de la Sous-région Ouest et Centre Africaine.
L’Administrateur en chef des Affaires maritimes, Hervé Moussaron, Chef du projet Ismi de la Coopération française, a quant à lui, souligné que ce master est tout particulièrement complémentaire des formations délivrées à l’Ismi.
« Il contribue au renforcement intellectuel et doctrinal de la coopération interétatique dans la cadre de l’architecture de Yaoundé. Il fait ainsi progresser la recherche dans des domaines comme la traitement administratif, opérationnel ou juridique de la piraterie, la lutte contre la pêche illicite, celle contre les trafics illicites, le sauvetage ou l’assistance en mer, mais aussi les pollutions marines, la préservation des écosystèmes, l’encadrement du shipping ou encore l’économie portuaire », a-t-il soutenu.