Production des cultures vivrières:Les parties prenantes réfléchissent à un système semencier solide

Le séminaire a réuni une vingtaine de parties prenantes clés de la chaîne de valeur des semences. Photo Dr
Le séminaire a réuni une vingtaine de parties prenantes clés de la chaîne de valeur des semences. Photo Dr
Le séminaire a réuni une vingtaine de parties prenantes clés de la chaîne de valeur des semences. Photo Dr

Production des cultures vivrières:Les parties prenantes réfléchissent à un système semencier solide

Le 25/11/22 à 20:11
modifié 25/11/22 à 20:11
La semence est reconnue pour être l’intrant de base pour la production agricole.
Malheureusement, en Côte d’Ivoire, le taux d’utilisation des semences de qualité atteint à peine 20%.
Afin de pallier cette déficiente, un atelier a été organisé le 25 novembre à Cocody, pour valider le rapport d’étude sur le système semencier des cultures vivrières.
Ce séminaire a réuni une vingtaine de parties prenantes clés de la chaîne de valeur des semences, dont Naminata Silué Ya, directeur des semences, engrais et produits assimilés au ministère de l’Agriculture.
À l’ouverture de l’atelier, le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Agriculture et du développement rural, Dr Yao N’Guettia René, a déclaré que la « finalité de cette étude est de mettre en place un système semencier solide capable d’accroître la production, la disponibilité et l’utilisation des semences adaptées de qualité et accessibles. Afin d’assurer la sécurité et la souveraineté alimentaire en Côte d’Ivoire et améliorer les conditions de vie des agriculteurs ».
Ces objectifs suscités sont en parfaite complémentarité avec ceux du Programme national d'investissement agricole (Pnia) de deuxième génération ; donc avec ceux des politiques agricoles ivoiriennes, qui se fixent comme priorité : une croissance économique soutenue, des aspirations à une meilleure qualité de vie des populations et la réduction de la pauvreté en milieu rural pour les franges les plus vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.
C’est pourquoi, selon Yao N’Guettia, cet atelier constitue une occasion de passer en revue les différents défis qui minent le sous-secteur semencier en Côte d’Ivoire et de faire des propositions concrètes et réalistes afin d’obtenir un document. Qui reflète au mieux la réalité de ce sous-secteur en ce qui concerne les cultures vivrières.
En effet, l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (Agra) ambitionne d’apporter un appui au sous-secteur semencier de la Côte d’Ivoire dont les résultats de cette étude constituent un outil d’orientation.
Selon la Fao, l’utilisation de la semence de qualité contribue à 40% à l’accroissement des rendements et de la productivité, souligne-t-on.
Le 25/11/22 à 20:11
modifié 25/11/22 à 20:11