La qualité des panélistes a enrichi les débats entre professionnels du secteur du cinéma et de l’audiovisuel.

Dans son adresse d’ouverture, Patricia Claude Kalou, la présidente de la Conférence des producteurs audiovisuels de Côte d’Ivoire (Cpaci), initiatrice de la Nisa, a situé les enjeux de la Nisa Pro. L’industrie cinématographie et audiovisuelle en Côte d’Ivoire, affirme-t-elle, amorce depuis quelques années une évolution qui n’échappe à personne. « La prolifération des productions, le nombre pléthorique de professionnels voués à la réalisation d’œuvres aussi bien qualitatives que quantitatives, démontrent la volonté de l’écosystème de lui donner le rayonnement qu’il mérite », a-t-elle indiqué.

Pourvoyeur d’emploi et vitrine promotionnelle des pays sur l’échiquier international, le secteur, selon Patricia Claude Kalou, impose réflexion. Toute chose qui justifie le thème de cette édition 2022 : « Leviers et dispositifs pour une industrie audiovisuelle et cinématographique comme outils de promotion culturelle et vecteur de croissance économique ».

Il s’agissait donc, à travers la Nisa Pro, de donner l’opportunité aux professionnels d’identifier les problématiques inhérentes à la filière audiovisuelle et cinématographique, réfléchir et envisager des solutions, s’accorder sur les mesures visant à structurer et professionnaliser l’écosystème, valoriser les métiers et acteurs du 7e art et de l’audiovisuel ivoirien.