Retraite des fonctionnaires et agents de L’État: Ces actions du Chef de l’État qui soulagent

Le Président de la République,  Alassane Ouattara
Le Président de la République, Alassane Ouattara
Le Président de la République, Alassane Ouattara

Retraite des fonctionnaires et agents de L’État: Ces actions du Chef de l’État qui soulagent

Le 21/11/22 à 13:41
modifié 21/11/22 à 13:41
Le Président Ouattara a lancé, dès sa prise de fonction à la tête de l’Etat, une série de réformes dont celle des pensions de retraite. Les fonctionnaires et agents de l’Etat qui font valoir leurs droits à la retraite bénéficient de nombreux avantages.
Rideau sur le 4e forum international relatif au système de retraite. Pendant 72 heures, les 16, 17 et 18 novembre, les institutions de gestion de pensions dans l’espace de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres) ont réfléchi sur la problématique de leur secteur. Notamment l’équilibre financier et la branche retraite : gage d’une meilleure couverture sociale des populations.

Une autre rencontre internationale qui démontre que la Côte d’Ivoire a retrouvé sa place dans le monde. Au cours de celle-ci, l’on a également pu se rendre compte qu’en matière de sécurité sociale, le modèle ivoirien est une référence en Afrique. Les retraités ivoiriens, dans leur ensemble, principalement les fonctionnaires et agents de l’État, ont retrouvé le sourire. Les différentes mesures arrêtées que nous allons énumérer ici ont fait du départ à la retraite une véritable fête, alors que, dans un passé récent, c’était une vraie galère, une descente dans le labyrinthe de la pauvreté.

Malgré les chocs exogènes, en particulier la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne, la Côte d’Ivoire a pu tenir tous ses engagements en matière de sécurité sociale. ‘’La pandémie de Covid-19 a révélé la vulnérabilité de la mondialisation, accentuée par le conflit russo-ukrainien et son lot de conséquences ressenties partout dans le monde. Cette situation s’est accompagnée, malheureusement, de la fermeture d’un grand nombre d’entreprises, avec comme corollaire le chômage de nombreux travailleurs, mettant ainsi à mal le financement des systèmes de retraite basés dans la zone Cipres sur la solidarité intergénérationnelle. Je voudrais, à cet égard, saluer l’important rôle joué par les institutions de prévoyance sociale en Côte d’Ivoire. En effet, malgré l’impact de la Covid-19, ayant souvent conduit à une suspension du paiement des cotisations sociales, nos institutions, avec détermination, se sont donné les moyens de verser les prestations sociales sans discontinuité, évitant ainsi la précarité à de nombreux retraités dont la dignité a pu être préservée.

Cela montre la résilience et la robustesse de notre système de sécurité sociale, tout comme le dynamisme de l’économie ivoirienne qui a su maintenir un taux de croissance positif de 2% en 2020, malgré la pandémie, et enregistrer une accélération de 7,4% en 2021’’, a indiqué le vice-Président Tiémoko Meyliet Koné, à l’ouverture du 4e forum international sur la retraite.

Comment pouvait-il en être autrement quand on a à la tête du pays Alassane Ouattara qui avait déjà montré, de 1989 à 1993, en tant que président du comité interministériel mis en place par Félix Houphouët-Boigny dans une Côte d’Ivoire en difficulté financière et, ensuite, en tant que Premier ministre, toute sa technicité dans l’assainissement et la relance d’un pays en crise économique ?

En 2012, un an après son accession au pouvoir, le Chef de l’État a lancé une réforme du régime des pensions publiques. Les mesures phares étaient le relèvement de l’âge de la retraite qui est passé de 60 à 65 ans, selon les grades et la hausse du taux de cotisation qui est passé de 18% à 25%; taux supporté par l’État et le fonctionnaire. Selon le porte-parole du gouvernement, à l’époque Bruno Koné, le gouvernement voulait réaliser un ajustement pour éviter à la Côte d’Ivoire de connaître les désagréments observés dans certains pays où les caisses de pensions publiques connaissent de fréquents et graves déficits. Désormais, l’âge de la retraite des fonctionnaires des grades D à A3 passe de 57 à 60 ans et celui des agents de l’État des grades A4 à A7 passe de 60 à 65 ans. Le taux de cotisation qui passe de 18% à 25% sera supporté à hauteur de 2/3 par l’État et 1/3 par le fonctionnaire.

Le ministre de l'Emploi et de la Protection Sociale, Me Adama Kamara. (DR)
Le ministre de l'Emploi et de la Protection Sociale, Me Adama Kamara. (DR)



Ces mesures sont destinées à rétablir l’équilibre de la Caisse générale des retraités et agents de l’État (Cgrae) qui a un déficit d’une cinquantaine de milliards. Pour le porte-parole du gouvernement, l’ajustement opéré par l’ordonnance adoptée à l’occasion du Conseil des ministres 4 avril 2012 mettra l’organisme chargé de la gestion des pensions publiques à l’abri des défaillances qu’induit le décalage entre le nombre de retraités et le nombre d’actifs qui cotisent.

Et la déclaration de l’actuel ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, le 16 novembre 2022, à l’ouverture du 4e forum international, est une vérité : ‘’L’embellie financière que connaissent nos Institutions de protection sociale (Ips) est le fruit du génie financier du Président de la République, Alassane Ouattara, le plus grand anticipateur de l’histoire de notre pays (...) Aujourd’hui, grâce aux courageuses réformes du système des pensions intervenues en 2012, nous pouvons affirmer sans crainte que le système de retraite en Côte d’Ivoire est pérenne et financièrement viable’’.

Les fonctionnaires et agents de l’État à la retraite bénéficient actuellement d’un très bon traitement. Ils ont des prêts scolaires pour l’éducation de leurs enfants. Certains cas de maladie sont traités dans les infirmeries de la Cgrae. L’allocation familiale est passée de 2500 à 7500 FCfa par mois et par enfant jusqu’à l’âge de 21 ans. Les personnes à mobilité réduite reçoivent la visite des agents de la Cgrae pour bénéficier de leurs prestations. L’institution chargée de gérer la retraite des fonctionnaires et agents de l’État a retrouvé une seconde jeunesse. Elle a participé au plan de riposte mis en place par le gouvernement pour faire face à la maladie à coronavirus.

Aux côtés du gouvernement, elle est un vecteur de mobilisation d’une épargne longue pour financer l’économie. Avec la souscription aux emprunts obligataires de l’État, le financement de logements et de structures sociales et l’investissement dans les entreprises. Cette institution et d’autres sociétés ont d’ailleurs pris récemment des parts dans une banque. Elles participent ainsi à la lutte contre la pauvreté. La vision du Chef de l’État a permis de redonner le sourire à des nombreux retraités de la Fonction publique qui ployaient sous le poids de la misère.



Le 21/11/22 à 13:41
modifié 21/11/22 à 13:41