Parité dans les instances de décisions et assemblées élues : Dr Agnès Monnet interpelle les décideurs ivoiriens

La présidente du Women Caucus for Lobbying-Côte d'Ivoire,  Dr Agnès Monnet. (DR)
La présidente du Women Caucus for Lobbying-Côte d'Ivoire, Dr Agnès Monnet. (DR)
La présidente du Women Caucus for Lobbying-Côte d'Ivoire, Dr Agnès Monnet. (DR)

Parité dans les instances de décisions et assemblées élues : Dr Agnès Monnet interpelle les décideurs ivoiriens

Le 20/11/22 à 16:52
modifié 20/11/22 à 16:52
La présidente du Women Caucus for Lobbying-Côte d'Ivoire, Dr Agnès Monnet, est revenue sur le taux alarmant de la représentation des femmes dans les assemblées élues et les instances de décision. C’était le jeudi 17 novembre dernier à M'Badon à Cocody, lors d’un atelier sur l’élaboration du plan stratégique 2022-2023 du « Women Caucus for Lobbying-Côte d'Ivoire » autour du thème : ″quelle stratégie pour l'appropriation des missions du Wcfl-CI″.

Pour atteindre son objectif, Agnès Monnet a décidé de faire du lobbying auprès des décideurs afin d’améliorer positivement la représentativité des femmes dans les instances de décision. Car, pour elle, « le Women Caucus rêve d’une Afrique de progrès, une Afrique transformée où les femmes et les hommes jouissent des mêmes droits et accèdent ensemble aux sphères de décisions à tous les niveaux de la société et des assemblées élues ».

« En Côte d’Ivoire, sur 255 députés à l’Assemblée nationale, on a 29 femmes soit 11,37%, sur 201 maires, il y a 16 femmes soit 7,96%. Conseils régionaux, sur les 31 régions, une seule femme élue présidente soit 3,22%, le Senat, 66 sénateurs élus dont 8 femmes, 12,12% et 11 femmes nommées sur 33 par le président de la République. Après les nominations, le Sénat compte 21 femmes soit 21,21%», révèle le maire d’Agou. Qui veut améliorer ces chiffres qui n’honorent pas la Côte d’Ivoire.

Désirée Djoman, présidente du Conseil d’administration de la Cor-Unies, a dans son intervention a appelé le bureau exécutif du caucus à rechercher et susciter des partenaires. «Nous trébuchons parfois sur des actions parce qu’elles n’ont été préparées au préalable. Nous ne connaissons pas souvent les cordes. Et c’est souvent important de connaitre les partenaires que nous voulons solliciter», a soutenu Mme Djoman.

À sa suite, Kaba Fofana Yaya Fanta, secrétaire exécutif de l’observatoire national de l'équité et du genre (Oneg), a fait une communication sur « comment le plaidoyer/ lobbying peut-il être une approche pour influencer les décideurs et les faire agir ? ».

Sercom


Le 20/11/22 à 16:52
modifié 20/11/22 à 16:52