
Les panélistes de la 13e session d'Anp Academy sur la responsabilité sociale des journalistes quand le pays fait face à une agression extérieure. (Ph: Dr)
Les panélistes de la 13e session d'Anp Academy sur la responsabilité sociale des journalistes quand le pays fait face à une agression extérieure. (Ph: Dr)
13e session Anp Academy: La responsabilité des journalistes face aux agressions extérieures au cœur des débats
C’est sur le thème « Agression extérieure, patriotisme sûreté de l’État : Quelle responsabilité sociale du journaliste dans le traitement de l’information » que s’est tenue le 17 novembre, la 13e édition de l’Anp Academy.
Pour la dernière séance de l’année en cours, cette session de renforcement des capacités dédiée aux journalistes de la presse imprimée et numérique, organisée par l’Autorité nationale de la presse (Anp) qui se tient d’ordinaire dans les locaux de ladite institution s’est déroulée dans le grand amphithéâtre de l’Istc-Polytechnique dans la commune de Cocody.
Modéré par Vincent Toh Bi Irié, ex-préfet de la ville d’Abidjan, cette session a eu pour panéliste le Professeur Nanourougo Coulibaly, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, André Silver Konan, journaliste-écrivain et César Etou, journaliste-enseignant. Ces experts ont croisé leurs regards sur la thématique et entretenu l’assistance composée en majorité d’acteurs des médias ivoiriens ainsi que des étudiants.
Ouvrant le débat, César Etou a indiqué qu’à l'aune de l'histoire contemporaine de la Côte d'Ivoire et des positions changeantes, "les journalistes ivoiriens semblent appliquer un patriotisme à géométrie variable. Venant des journalistes, cette attitude est honteuse. Et, elle nous invite à une séance d’exorcisme, un exercice de vérité".
A sa suite, André Silver Konan a convoqué les textes qui régissent la presse. Pour lui, "la responsabilité sociale du journaliste est encadrée par le code d’éthique et de déontologie. (...) Le journaliste a le devoir de respecter les faits et de rechercher la vérité. La complexité qui réside concernant la notion de vérité est que chacun interprète les faits selon ses intérêts du moment".
Après un rappel historique de la pratique du journalisme à travers le monde et des travaux de plusieurs experts de la presse, Nanourougo Coulibaly a insisté pour dire que « Le journalisme repose sur des valeurs ».
Pendant un peu plus d’une heure, les panélistes ont échangé leurs points de vue et se sont accordés pour dire que la posture du journaliste face à l'agression extérieure et les questions de sûreté de l’État doivent être l’intérêt supérieur de la nation.
Dans les échanges avec le public, les notions de vérité, de probité et de responsabilité dans la pratique du métier de journaliste ont été relevées. Mettant un terme à la rencontre, Samba Koné, président de l'Anp, a dit qu'il est possible d'avoir une presse "responsable quand il y va de l’intérêt de la nation".
Modéré par Vincent Toh Bi Irié, ex-préfet de la ville d’Abidjan, cette session a eu pour panéliste le Professeur Nanourougo Coulibaly, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, André Silver Konan, journaliste-écrivain et César Etou, journaliste-enseignant. Ces experts ont croisé leurs regards sur la thématique et entretenu l’assistance composée en majorité d’acteurs des médias ivoiriens ainsi que des étudiants.
Ouvrant le débat, César Etou a indiqué qu’à l'aune de l'histoire contemporaine de la Côte d'Ivoire et des positions changeantes, "les journalistes ivoiriens semblent appliquer un patriotisme à géométrie variable. Venant des journalistes, cette attitude est honteuse. Et, elle nous invite à une séance d’exorcisme, un exercice de vérité".
A sa suite, André Silver Konan a convoqué les textes qui régissent la presse. Pour lui, "la responsabilité sociale du journaliste est encadrée par le code d’éthique et de déontologie. (...) Le journaliste a le devoir de respecter les faits et de rechercher la vérité. La complexité qui réside concernant la notion de vérité est que chacun interprète les faits selon ses intérêts du moment".
Après un rappel historique de la pratique du journalisme à travers le monde et des travaux de plusieurs experts de la presse, Nanourougo Coulibaly a insisté pour dire que « Le journalisme repose sur des valeurs ».
Pendant un peu plus d’une heure, les panélistes ont échangé leurs points de vue et se sont accordés pour dire que la posture du journaliste face à l'agression extérieure et les questions de sûreté de l’État doivent être l’intérêt supérieur de la nation.
Dans les échanges avec le public, les notions de vérité, de probité et de responsabilité dans la pratique du métier de journaliste ont été relevées. Mettant un terme à la rencontre, Samba Koné, président de l'Anp, a dit qu'il est possible d'avoir une presse "responsable quand il y va de l’intérêt de la nation".