Ligue africaine de basket-ball/Road to Bal : La grosse colère du boss des Fighters

Le président Touré Boubakary (à droite) n'a pas du tout apprécié le comportement de son équipe lors des deux derniers matchs. (Ph: Dr)
Le président Touré Boubakary (à droite) n'a pas du tout apprécié le comportement de son équipe lors des deux derniers matchs. (Ph: Dr)
Le président Touré Boubakary (à droite) n'a pas du tout apprécié le comportement de son équipe lors des deux derniers matchs. (Ph: Dr)

Ligue africaine de basket-ball/Road to Bal : La grosse colère du boss des Fighters

Le 18/11/22 à 00:17
modifié 18/11/22 à 00:17
Dans la foulée de sa deuxième défaite consécutive devant Bangui sporting club de la Centrafrique (67-72) et l’As Salé du Maroc (70-83) sur la route pour la Ligue africaine de basket-ball (Road to Bal), Touré Boubakary, patron de l’Abidjan basket-ball club (Abc Fighters), s’est séparé de Franck Sylva, l’entraîneur de l’équipe masculine.

Le technicien a été pointé du doigt par tous les observateurs qui l’accusent d’avoir étalé ses carences sur les deux rencontres qui ont failli coûter très cher aux champions de Côte d’Ivoire.

Les Fighters qui se sont battus auprès de Fiba et Nba Afrique pour organiser à domicile l’Elite 16, la phase de groupes de la Basket-ball africa league (Bal), la nouvelle formule du championnat d’Afrique des clubs champions masculins ont failli être éliminés !

Si Stéphane Konaté et ses équipiers n’avaient pas battu largement les Béninois d’Elan Coton lors de la première journée (96-57), ils seraient sortis et humiliés de leur compétition. Puisque c’est grâce à ce goal différentiel que les Ivoiriens ont été qualifiés pour les demi-finales, ce vendredi, au Palais des sports de Treichville.

De quoi courroucer le président Touré Boubakary et tous les nouveaux patrons du club, l’ambassadeur Haïdara Mamadou, Ouattara Dramane alias OD et autres qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour que ce rendez-vous africain se tienne à Abidjan. Et cela pour donner plus de chance au pays qu’ils aiment tant afin de participer pour la première fois à la phase finale de la Bal.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est que le coach Sylva, lui-même a avoué son impuissance à diriger l’équipe quand la bataille est devenue épique. Là où le coach devait faire appel à son génie pour transcender les adversaires. « A partir du 3e quart-temps, l'équipe adverse nous a imposé une défense plus agressive. Nos joueurs n'ont pas su gérer ce changement opéré. Nous avons reculé et les choses ont été plus difficiles. La différence s'est faite à l'expérience. Mais notre objectif, c'est la qualification. Nous allons tirer rapidement les leçons de cette défaite », déclarait-il à la presse après la défaite face aux Centrafricains.

Le lendemain, le public du Palais des sports a été surpris de revoir les mêmes lacunes devant les Marocains de Salé. Pis encore, Franck Sylva a montré qu’il n’avait pas d’emprise réelle sur son groupe. Et cela est impardonnable. Il a été remplacé illico par son adjoint, Anderson Affi, l’ancien fusilier de l’équipe connu pour sa force de caractère. Il sera sur le banc, ce soir (19h), contre le Stade malien de Bamako, avec Paulin Kouamé, un autre technicien de la maison.


Le 18/11/22 à 00:17
modifié 18/11/22 à 00:17