Les plaintes des autorités rwandaises accusant le gouvernement congolais de laisser prospérer un discours haineux contre les Rwandophones avait été perçu dans un premier temps comme un subterfuge de Kigali pour justifier une action militaire ou pour gêner la riposte des Fadc contre M23. Apparemment la communauté internationale à pris la mesure de risques d’agression voire de génocide tout en maintenant son soutien aux autorités congolaises et leur droit à défendre leur territoire.
Kinshasa semble avoir compris la nécessité de ne pas entacher ce soutien de la communauté internationale en montrant patte blanche relativement à la sécurité des Rwandophones. Puisque le Chef de l'État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est entretenu, le 10 novembre2022, avec une délégation des notables Congolais tutsi rwandophones, sur la question de leur sécurité partout où ils se retrouvent en RDC.
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Sur son compte Twitter, la Présidence congolaise rappelle que Félix Tshisekedi avait eu le 4 novembre, une rencontre similaire avec la communauté des Congolais hutu rwandophones.
À chacune des rencontre, Tshisekedi a rappelé qu’il est le « Garant de l'unité nationale » et « a rassuré ses invités sur sa ferme détermination de voir tous les Congolais, quelles que soient leurs tribus ou ethnies, vivre dans la cohésion, l'harmonie et ce, sans la moindre discrimination ».
