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Université Alassane Ouattara: Un colloque international sur l’égalité a permis de mener la réflexion
Au terme de ce colloque international de deux jours, les participants ont tiré la conclusion que l’égalité est une quête permanente.
« L’égalité dans tous ses états : concept et réalisation à l’échelle nationale, régionale et internationale ». Tel est le thème d’un colloque intellectuel et interdisciplinaire initié par le Laboratoire d’études sur le droit et le développement (Ledd-Ci), en collaboration avec l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (Uao-B). C'était du 4 au 5 novembre 2022, au campus 1 de l’Uao-B, par des communicants venus de plusieurs institutions universitaires de la France, du Canada et de la Côte d’Ivoire.
A l’ouverture du colloque, Pr Koffi Kouakou, président de l’Uao-B, se réjouissant de la tenue du colloque dans son institution, a indiqué que les sachants doivent chaque fois interroger les thèmes et les sujets qui préoccupent les Ivoiriens.
Pour lui, la réflexion qui est menée sur la thématique de l’égalité est une préoccupation importante qui mérite que les universitaires mènent le débat. « Il s’agit des réflexions et débats qui seront menés pour donner les moyens aux politiques, à nos associations, à nos sociétés, etc. de pouvoir avancer sur cette importante question », s’est prononcé Pr Koffi Kouakou.
Après l'ouverture du colloque par le président de l’Uao-B, les participants ont mené la réflexion sur plusieurs axes thématiques. Il y a eu, entre autres thématiques, « L’égalité entre interdisciplinarité et universalité », « Le concept et la réalisation de l’égalité dans la gouvernance publique », « Le concept et la réalisation de l’égalité dans la gouvernance économique » et « Le concept et la réalisation de l’égalité dans les rapports de droit privé ».
L’un des intervenants à ce colloque était le Pr Francisco Djédjro Mélèdje, ex-doyen de la faculté de droit de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, membre du Comité scientifique.
A l’issue des réflexions, le Pr Francisco Djédjro Mélèdje a fait le constat qu’il y a un accord entre tous les participants, à savoir qu’initialement nous ne sommes pas égaux. « Celui qui vous dit que nous sommes égaux, de fait, c’est faux », a-t-il tranché.
En réalité, a-t-il relevé, c’est le droit qui, se rendant compte des inégalités, des discriminations, etc., essaie de reconstruire l’égalité. « C’est d’ailleurs pourquoi, nous disons que nous sommes égaux qu’en droit. Mais, même en étant égaux en droit, cela ne veut pas dire que l’égalité devient une réalité », a-t-il prévenu.
Face à cette ambivalence, Pr Nanga Silué, doyen de l’Ufr science juridique, administrative et gestion de l’Uao-B, par ailleurs président du Comité scientifique dudit colloque, a fini par se convaincre, tout comme le reste des participants, que « l’égalité est une quête permanente ».
Aussi, au terme de ce colloque, il s’est réjoui de ce que tous les objectifs ont été atteints. Ce, d’autant plus que comme il avait émis le vœu à l’ouverture du colloque, que l’égalité ne soit pas vue que sur le seul prisme du droit. D'où l'intervention d'autres sachants, à savoir des psychologues, des sociologues, etc. « Cette confrontation des idées venant du droit et d’autres personnes ressources a permis de comprendre que l’égalité tant recherchée a encore de beaux jours devant pour l’atteindre », a jugé Pr Nanga Silué.
Pour lui, la réflexion qui est menée sur la thématique de l’égalité est une préoccupation importante qui mérite que les universitaires mènent le débat. « Il s’agit des réflexions et débats qui seront menés pour donner les moyens aux politiques, à nos associations, à nos sociétés, etc. de pouvoir avancer sur cette importante question », s’est prononcé Pr Koffi Kouakou.
Après l'ouverture du colloque par le président de l’Uao-B, les participants ont mené la réflexion sur plusieurs axes thématiques. Il y a eu, entre autres thématiques, « L’égalité entre interdisciplinarité et universalité », « Le concept et la réalisation de l’égalité dans la gouvernance publique », « Le concept et la réalisation de l’égalité dans la gouvernance économique » et « Le concept et la réalisation de l’égalité dans les rapports de droit privé ».
L’un des intervenants à ce colloque était le Pr Francisco Djédjro Mélèdje, ex-doyen de la faculté de droit de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, membre du Comité scientifique.
A l’issue des réflexions, le Pr Francisco Djédjro Mélèdje a fait le constat qu’il y a un accord entre tous les participants, à savoir qu’initialement nous ne sommes pas égaux. « Celui qui vous dit que nous sommes égaux, de fait, c’est faux », a-t-il tranché.
En réalité, a-t-il relevé, c’est le droit qui, se rendant compte des inégalités, des discriminations, etc., essaie de reconstruire l’égalité. « C’est d’ailleurs pourquoi, nous disons que nous sommes égaux qu’en droit. Mais, même en étant égaux en droit, cela ne veut pas dire que l’égalité devient une réalité », a-t-il prévenu.
Face à cette ambivalence, Pr Nanga Silué, doyen de l’Ufr science juridique, administrative et gestion de l’Uao-B, par ailleurs président du Comité scientifique dudit colloque, a fini par se convaincre, tout comme le reste des participants, que « l’égalité est une quête permanente ».
Aussi, au terme de ce colloque, il s’est réjoui de ce que tous les objectifs ont été atteints. Ce, d’autant plus que comme il avait émis le vœu à l’ouverture du colloque, que l’égalité ne soit pas vue que sur le seul prisme du droit. D'où l'intervention d'autres sachants, à savoir des psychologues, des sociologues, etc. « Cette confrontation des idées venant du droit et d’autres personnes ressources a permis de comprendre que l’égalité tant recherchée a encore de beaux jours devant pour l’atteindre », a jugé Pr Nanga Silué.