Mme Viviane Zunon-Kipré, présidente de l'Inad-CI. (Ph: Dr)

Face aux crises sanitaires, politiques et alimentaires qui secouent le monde, les dirigeants de société se trouvent confrontés à des défis nouveaux.

À en croire Mme Zunon-Kipré, l’entreprise doit atteindre ses objectifs en intégrant les risques en lien avec, entre autres, les cyberattaques, le dérèglement climatique, les catastrophes environnementales, la montée du terrorisme, les conflits sociaux, les pandémies et les épidémies, la corruption, le blanchiment des capitaux et les infractions assimilées.

C’est pourquoi, estime la présidente de l’Inad-CI, les responsables de la gouvernance des entreprises et les administrateurs doivent être dotés de compétences et d’outils leur permettant d’anticiper, gérer, suivre les recommandations et même capitaliser sur les crises une fois survenues. Ainsi, elle a souhaité que cette rencontre soit bi-annuelle, un cadre dynamique et fondateur de la gouvernance d’entreprise en Afrique.

Me Brizoua Bi Michel, PCO. (Ph: Dr)

Le président du comité d’organisation de ces journées, Me Brizoua Bi Michel, a dit que le temps est donc venu de voir de plus en plus d’entreprises africaines occuper les premières places au plan mondial en matière de qualité de la gouvernance.

Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a souhaité que les conclusions de ces échanges soient un appui réel pour approfondir le dispositif de suivi du portefeuille de l’État.