
La première promotion d’instructeurs de l’Académie Self-défense Jonathan Gossé et les participants au stage. (Ph: Dr)
La première promotion d’instructeurs de l’Académie Self-défense Jonathan Gossé et les participants au stage. (Ph: Dr)
Violence, agression à l’arme blanche : Des jeunes formés à la Self-défense
La première promotion d’instructeurs de l’Académie Self-défense Jonathan Gossé et les participants à un stage sur les techniques pour contrer une attaque à l'arme blanche ont reçu le mardi 1er novembre 2022, à Yopougon, leurs parchemins.
Après plusieurs jours de formation, sur 21 participants pour le stage d’instructeur, ce sont neuf qui ont été déclarés admis. En organisant ces formations, il s’agit, selon Jonathan Gossé, formateur, expert en Self-défense, de donner des rudiments de défense à tous ces jeunes.
« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la violence, à toutes sortes d’agression surtout à l’arme blanche dans la rue. Depuis 2017, nous avons senti le besoin d’encadrer les personnes faibles, les personnes vulnérables, les femmes, les enfants, les hommes qui rentrent tard du travail. Avec ces stages et formations, ces personnes auront des notions de survie », a-t-il expliqué.
À l’en croire, en Self-défense, on n’a pas besoin d’avoir une base, une aptitude physique. Ce sont des techniques de risque, des réflexes naturels qui sont enseignés. Ce qui est différent du karaté.
« Le coût de la formation oscille entre 20 000 et 35 000 FCfa. Mais il s’agit surtout d’apporter notre part à la population. Nous organisons souvent des stages gratuits. Nous voulons toucher le maximum de personnes afin que les gens apprennent à se défendre. Le ratio nous dit qu’on a un policier pour 800 habitants. Ce n’est pas évident. Les forces de l’ordre ne peuvent pas tout faire. Si la population a des notions de défense, cela va faire baisser le taux de victime », a assuré l’expert.
Au nom des récipiendaires, le major de la promotion, Yehe Dietoa Wilfried, a salué cette initiative qui leur permettra dorénavant de se défendre face à n’importe quel danger. « Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont débordées. C’est encourageant de savoir que nous pouvons nous défendre dans certains cas. Apprendre le Self-défense, nous amène à avoir des aptitudes et des connaissances soit pour éviter le danger, soit pour s’en sortir », a-t-il indiqué.
« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la violence, à toutes sortes d’agression surtout à l’arme blanche dans la rue. Depuis 2017, nous avons senti le besoin d’encadrer les personnes faibles, les personnes vulnérables, les femmes, les enfants, les hommes qui rentrent tard du travail. Avec ces stages et formations, ces personnes auront des notions de survie », a-t-il expliqué.
À l’en croire, en Self-défense, on n’a pas besoin d’avoir une base, une aptitude physique. Ce sont des techniques de risque, des réflexes naturels qui sont enseignés. Ce qui est différent du karaté.
« Le coût de la formation oscille entre 20 000 et 35 000 FCfa. Mais il s’agit surtout d’apporter notre part à la population. Nous organisons souvent des stages gratuits. Nous voulons toucher le maximum de personnes afin que les gens apprennent à se défendre. Le ratio nous dit qu’on a un policier pour 800 habitants. Ce n’est pas évident. Les forces de l’ordre ne peuvent pas tout faire. Si la population a des notions de défense, cela va faire baisser le taux de victime », a assuré l’expert.
Au nom des récipiendaires, le major de la promotion, Yehe Dietoa Wilfried, a salué cette initiative qui leur permettra dorénavant de se défendre face à n’importe quel danger. « Aujourd’hui, les forces de l’ordre sont débordées. C’est encourageant de savoir que nous pouvons nous défendre dans certains cas. Apprendre le Self-défense, nous amène à avoir des aptitudes et des connaissances soit pour éviter le danger, soit pour s’en sortir », a-t-il indiqué.