Gouvernance démocratique en Afrique : Un colloque réunit experts, universitaires et acteurs politiques à Paris
A l’initiative de Mme Gouza Nahounou, présidente de l'Association ID2P-Idées de Paix, et Dr Samuel Mathey, Président de la FAFED-Fondation Africaine pour l'Entreprenariat et le Développement Économique, un colloque sur la démocratie a réuni, le 15 novembre 2024 à La Maison de l'Afrique à Paris experts, universitaires et acteurs politiques qui ont apporté son expertise sur des questions allant du rôle de la jeunesse dans la politique à l'importance d'une gouvernance transparente et responsable.
Cette rencontre, qui avait pour thème : « les conditions nécessaires pour réaliser une démocratie 2.0 sur le continent africain » a mis les défis persistants auxquels fait face l'Afrique en matière de gouvernance démocratique.
Les participants ont noté qu’en dépit des défis actuels, les populations africaines manifestent un fort désir de démocratie. S’appuyant sur une enquête récente d'Afrobarometer, ils affirment que « 66 % des Africains préfèrent la démocratie à tout autre système de gouvernement ». Cela met en avant l'importance d'un engagement renouvelé envers les principes démocratiques et d'une action collective pour surmonter les obstacles qui entravent leur réalisation.
En outre, les intervenants ont également insisté sur le rôle déterminant de la jeunesse dans le processus démocratique. Ils estiment que « la jeune génération est souvent à l'avant-garde des mouvements sociaux et politiques qui réclament plus de transparence et d'inclusion dans la gouvernance ».
Ils ont alors convenu que l'édification d'une démocratie véritable nécessite un cadre institutionnel solide. « Des textes comme la Charte africaine de la démocratie et des élections ou le protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance offrent une base théorique prometteuse pour renforcer les institutions démocratiques. Cependant, leur mise en œuvre effective dépendra de la volonté politique des dirigeants africains », disent-ils.
Sont intervenus présents à ce colloque qui est à sa deuxième édition, Rudy KAZI, élu municipal et délégué général de l’Association des élus de France (AEF), Brigitte Ameganvi, présidente d'EASE Consulting SAS, et le Général Bruno Clément-Bollée.
SOURCE SERCOM
Les participants ont noté qu’en dépit des défis actuels, les populations africaines manifestent un fort désir de démocratie. S’appuyant sur une enquête récente d'Afrobarometer, ils affirment que « 66 % des Africains préfèrent la démocratie à tout autre système de gouvernement ». Cela met en avant l'importance d'un engagement renouvelé envers les principes démocratiques et d'une action collective pour surmonter les obstacles qui entravent leur réalisation.
En outre, les intervenants ont également insisté sur le rôle déterminant de la jeunesse dans le processus démocratique. Ils estiment que « la jeune génération est souvent à l'avant-garde des mouvements sociaux et politiques qui réclament plus de transparence et d'inclusion dans la gouvernance ».
Ils ont alors convenu que l'édification d'une démocratie véritable nécessite un cadre institutionnel solide. « Des textes comme la Charte africaine de la démocratie et des élections ou le protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance offrent une base théorique prometteuse pour renforcer les institutions démocratiques. Cependant, leur mise en œuvre effective dépendra de la volonté politique des dirigeants africains », disent-ils.
Sont intervenus présents à ce colloque qui est à sa deuxième édition, Rudy KAZI, élu municipal et délégué général de l’Association des élus de France (AEF), Brigitte Ameganvi, présidente d'EASE Consulting SAS, et le Général Bruno Clément-Bollée.
SOURCE SERCOM