Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre) et le ministère de la Réconciliation ont décidé de travailler de concert pour une gestion efficace des risques de conflits communautaires notamment dans les zones frontalières, notamment dans les régions de la Bagoué, du Bounkani, du Guémon et du Tchologo. L’entente a été formalisée le 26 octobre 2022 par une convention paraphée le ministre de la Réconciliation, Kouadio Konan Bertin et Alexandre Liebesking, directeur Afrique francophone du HD Centre, dans les locaux du Département ministériel susmentionné.

Selon les termes de l’accord, le HD Centre apportera son expérience en matière de Conseils stratégiques au ministère, de médiation des conflits locaux en appui aux mécanismes endogène et de facilitation des thématiques sur les vecteurs de conflictualité et leur prévention. Cet appui de Centre HD prend donc en compte un pan important de la stratégie nationale en cours d’élaboration.

La proactivité du gouvernement saluée

Kouadio Konan Bertin s’est félicité de cet autre partenariat qui vient renforcer les outils qui permettent « une mise en œuvre davantage efficace de la politique nationale de cohésion sociale entre nationaux et non-nationaux dont la Côte d’Ivoire a fait un élément essentiel de son identité ». « Nous voulons assumer le Destin de terre d’accueil et de melting-pot que le Président Félix Houphouët-Boigny a donné à la Côte d’Ivoire. C’est ce que le Président Ouattara veut transmettre aux générations à venir », a déclaré le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale.

Quant à Alexandre Liebesking, il a souligné l’opportunité de la collaboration avec le ministère de la Réconciliation et de la Cohésion sur la prévention et la résolution des conflits communautaires dans les zones frontalières ivoiriennes rendues vulnérables par l’instabilité sécuritaires et les crises politiques dans la sous-région en général et dans des pays voisins en particulier. Couplés à la raréfaction des ressources naturelles et la forte croissance démographique, ces risques sont à prendre au sérieux, selon le directeur Afrique francophone du Centre HD qui a salué l’importance que le gouvernement ivoirien accorde à la question.