
Photo de famille à la fin de la cérémonie du lancement du projet en faveur des femmes détenues. (Ph: Dr)
Photo de famille à la fin de la cérémonie du lancement du projet en faveur des femmes détenues. (Ph: Dr)
Autonomisation des prisonnières : L’Ong Y-voir et Sourire lance un projet
Donner de la dignité aux femmes détenues des prisons d’Aboisso et de Daloa, est l’une des missions que s’est assignée l’Ong Y-voir et Sourire. Pour y arriver, cette Ong dirigée par la sœur Emmanuelle de l’Enfant Jésus a lancé officiellement son projet d’autonomisation de la gent féminine incarcérée ce mardi 18 octobre 2022, à Abidjan-Cocody.
Intitulé « Promouvoir l’autonomisation et l’insertion-réinsertion socio-économique ainsi que l’accès à la santé des femmes et filles des Macs d’Aboisso et de Daloa », ce projet comprend plusieurs volets.
Notamment, la formation au métier de pâtisserie, esthétique... ; l’alphabétisation pour permettre à ces femmes d’être lettrées ; le leadership pour la confiance en soi ; l’entrepreneuriat pour leur permettre de créer des richesses et de pouvoir se prendre en charge. Concernant le volet santé, ces pensionnaires des prisons citées plus hauts seront davantage sensibilisées à l’hygiène. Elles bénéficieront du dépistage du cancer du col de l’utérus et celui du sein.
Prenant la parole, sœur Emmanuelle a confié que ce programme qui se tiendra sur douze (12) mois, permettra aux détenues de développer leurs qualités et compétences afin de contribuer au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Aussi a-t-elle indiqué qu’au fil du temps, ce projet s’élargira dans plusieurs prisons du pays.
Parlant de la pertinence du projet, Dr Boguifo Charles, président du Conseil d’administration de l’Ong, a confié qu’il permettra à cette frange de la population de ne plus être stigmatisée afin de mieux s’affirmer.
Financée à 90 % par l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, cette action profitera à 85 femmes, dont des détenues et des gardes pénitentiaires pour la pérennité dudit projet.
Notamment, la formation au métier de pâtisserie, esthétique... ; l’alphabétisation pour permettre à ces femmes d’être lettrées ; le leadership pour la confiance en soi ; l’entrepreneuriat pour leur permettre de créer des richesses et de pouvoir se prendre en charge. Concernant le volet santé, ces pensionnaires des prisons citées plus hauts seront davantage sensibilisées à l’hygiène. Elles bénéficieront du dépistage du cancer du col de l’utérus et celui du sein.
Prenant la parole, sœur Emmanuelle a confié que ce programme qui se tiendra sur douze (12) mois, permettra aux détenues de développer leurs qualités et compétences afin de contribuer au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. Aussi a-t-elle indiqué qu’au fil du temps, ce projet s’élargira dans plusieurs prisons du pays.
Parlant de la pertinence du projet, Dr Boguifo Charles, président du Conseil d’administration de l’Ong, a confié qu’il permettra à cette frange de la population de ne plus être stigmatisée afin de mieux s’affirmer.
Financée à 90 % par l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, cette action profitera à 85 femmes, dont des détenues et des gardes pénitentiaires pour la pérennité dudit projet.