Le président du Conseil supérieur des imams et des affaires des mosquées (Cosim), le Cheick Ousmane Diakité, s’insurge contre l’utilisation de la religion à des fins terroristes. C’était lors d’une cérémonie d’investiture de 35 imams du canton du Baribo dans le département de Sandégué (région du Gontougo Nord-Est).

« L’islam que nos ancêtres nous ont enseigné et qui permettait de vivre en harmonie avec tous les peuples de Côte d’Ivoire, est aujourd’hui menacé par des gens que je qualifie de terroristes. Ils se cachent sous la couverture de l’islam pour poser des actes de terroristes », a-t-il déploré le 15 octobre 2022, à l’espace public de cette localité.

En présence de autorités politiques et administratives, des guides religieux et des populations, le Cheick Ousmane Diakité a invité les religieux à être des agents de sécurité de la Côte d’Ivoire. Ce, « en faisant attention à tout ce qui se passe dans leurs mosquées, villes et villages ».

« Si vous voyez des gens aux comportements douteux, il faut porter l’information à l’autorité. Ce n’est pas de la délation », a-t-il soutenu.

Selon le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, parrain de la cérémonie, ces imams doivent être des modèles de vertus au profit des populations.

Chaque imam investi a reçu comme attributs liés à sa fonction, un turban blanc, une canne et le saint Coran.