Le gouvernement guinéen démarre l'une des étapes importantes devant mener à la fin de la transition. A Matoto, la plus grande commune de Conakry, le Premier ministre Bah Oury a lancé officiellement le programme national de recensement administratif à vocation d'état civil, le RAVEC. Sur la photo : matériel électoral en mars 2020, à Matoto. C. Valade/RFI
Le gouvernement guinéen démarre l'une des étapes importantes devant mener à la fin de la transition. A Matoto, la plus grande commune de Conakry, le Premier ministre Bah Oury a lancé officiellement le programme national de recensement administratif à vocation d'état civil, le RAVEC. Sur la photo : matériel électoral en mars 2020, à Matoto. C. Valade/RFI
Le gouvernement guinéen démarre l'une des étapes importantes devant mener à la fin de la transition. À Matoto, la plus grande commune de Conakry, le Premier ministre Bah Oury a lancé officiellement le 21 novembre 2024 le programme national de recensement administratif à vocation d'état civil, le Ravec. Ce recensement doit être à la base d'un nouveau fichier électoral. Combien de temps prendra cette opération ? Initialement, le référendum constitutionnel était prévu d'ici la fin de l'année 2024, mais les observateurs doutent que ce chronogramme soit tenable.
« Ce n'est pas une opération banale, c'est une opération centrale qui va changer fondamentalement la gouvernance » en Guinée, promet Bah Oury. Le Premier ministre soutient que ce recensement permettra notamment à l'administration de mieux cibler la politique sociale. C'est surtout l'une des dix étapes du chronogramme de la transition. Et la plus longue.
Si le gouvernement entretient le flou sur le calendrier, il est peu probable que le référendum puisse se tenir d'ici la fin 2024. Car après le recensement, il faudra encore confectionner le fichier électoral. Les autorités de transition n'ont cessé de répéter que ce recensement est indispensable car, selon elles, l'ancien fichier est à l'origine de la crise post-électorale de 2020. Lire la suite...