Burkina: Ibrahim Traoré désigné chef de l’État pour conduire la transition jusqu'en juillet 2024

Burkina: Ibrahim Traoré désigné chef de l’État pour conduire la transition jusqu'en juillet 2024. ( Ph: VOA)
Burkina: Ibrahim Traoré désigné chef de l’État pour conduire la transition jusqu'en juillet 2024. ( Ph: VOA)
Burkina: Ibrahim Traoré désigné chef de l’État pour conduire la transition jusqu'en juillet 2024. ( Ph: VOA)

Burkina: Ibrahim Traoré désigné chef de l’État pour conduire la transition jusqu'en juillet 2024

Le 15/10/22 à 07:40
modifié 15/10/22 à 07:40
Au Burkina, les Forces vives ont adopté une nouvelle Charte de la transition et désigné le capitaine Ibrahim Traoré chef de l’État. Âgé de 34 ans, ce responsable militaire était à l’origine du coup d’État qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba, il y a tout juste deux semaines. Il avait alors assuré qu’il ne resterait pas longtemps, se bornant à assurer les « affaires courantes ». Mais depuis l’ouverture des Assises vendredi matin, son nom semblait faire l’unanimité.

Après plus de 10 heures de débats, les 300 délégués ont adopté une nouvelle Charte de la transition : les Forces vives ont signé l’acte de confirmation de la désignation du capitaine Ibrahim Traoré comme chef de l’État.

Un peu plus tôt dans l’après-midi, les Forces vives avait déjà approuvé à l’unanimité et par acclamation l’article 5 de la Charte de la transition. Cet article stipule que « le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration assure les fonctions de président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Forces armées nationales ». En clair, ce texte assure le maintien à la tête de l’État, de celui que tous surnomment ici « capitaine IB ». Avec la signature de la Charte, les choses sont désormais formelles. Et cela vient donc clore les Assises.

Parmi les autres points importants qu’il faut retenir figure l’article 21 qui fixe à 21 mois, la durée de la transition, et ce, à compter du 2 octobre 2022. « C’est une manière de respecter les engagements du Burkina auprès de la Cédéao », explique un délégué.

La Charte donne par ailleurs les contours de l’Assemblée législative, qui sera composée de 71 députés. Le gouvernement, lui, reste limité à une équipe de 25 ministres.

Enfin, le président de la transition, le Premier ministre et le président de l’Assemblée législative de transition sont inéligibles aux prochaines élections présidentielles, législatives et municipales.

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Le 15/10/22 à 07:40
modifié 15/10/22 à 07:40