
Les participants à ce séminaire sont originaires de 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre. (Ph: Dr)
Les participants à ce séminaire sont originaires de 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre. (Ph: Dr)
Lutte contre la pollution marine: Des experts de 9 pays africains renforcent leurs capacités à Abidjan
Une trentaine d’agents publics chargés de la prévention et de la maîtrise de la pollution du milieu marin en Afrique de l’Ouest et du Centre prennent part, du 3 au 7 octobre, à un séminaire de formation sur la lutte contre la pollution marine.
Initiée par l’Organisation maritime internationale (Omi), ce séminaire a pour but d'aider les administrations de la sous-région francophone de l'Afrique de l'Ouest et du Centre à ratifier et/ou mettre en œuvre efficacement la convention sur la prévention de la pollution par les navires (Marpol) et la convention internationale de 2004 pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et des sédiments des navires (convention Bwm), deux instruments de l'Omi, afin de pouvoir mieux protéger les milieux marins et côtiers du golfe de Guinée.
Les participants sont issus de 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie, la République du Congo, la Rdc, le Togo.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’inspecteur général des Affaires maritimes, Colonel Assoumou N’Goran Laurent, représentant le directeur général des Affaires maritimes et portuaires. Il a salué cette initiative qui offre l’opportunité aux administrations représentées, de maîtriser ces deux instruments sur la pollution marine afin de faciliter leur application ou leur ratification.
Le représentant de l’Omi, Camille Bourgeon a, pour sa part, souhaité que cet atelier aide les administrations maritimes des États d’Afrique francophone à mieux appréhender les enjeux liés à la pollution atmosphérique causée par les navires, mais aussi à identifier certaines actions concrètes à initier au niveau national ou régional.
« A l’heure où dans tous les pays, la question climatique est de plus en plus prégnante, le transport maritime aussi doit impérativement chercher à réduire ses émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré. Dans le même sens, Anne-Cathérine Claude, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne (intervenant en visioconférence), a indiqué que la responsabilité environnementale n’est plus une option pour les activités maritimes.
« La pollution marine ne connait pas de délimitations de frontières et doit donc, pour être traitée efficacement, faire l’objet d’une approche commune, les États ne pouvant séparément mettre fin au problème. Il faut envisager, de manière globale, les incidences environnementales », a-t-elle poursuivi.
Le Capitaine Sunday Umoren, Secrétaire général du Mémorandum d’Entente d’Abuja sur le contrôle des navires par l’État du Port dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Mou d’Abuja) a quant à lui, indiqué que cette formation offre l’opportunité de prévenir et mettre un terme à la dégradation de notre environnement. « Il n’est jamais trop tard pour agir », a-t-il affirmé.
Le Lieutenant-Colonel Abé Aké Lazare, directeur de l’Ismi, représentant le Directeur général de l’Académie régionale des Sciences et Techniques de la mer (Arstm), a exprimé sa gratitude à l’Omi pour avoir choisi la Côte d’Ivoire, en vue de la tenue de cette importante activité, qui permettra de renforcer les capacités des personnels en charge des questions de pollution marine.
Pour lui, à l’heure où la question du changement climatique devient une préoccupation mondiale, cette formation vient à point nommé. En effet, estime-t-il, elle permettra de lutter contre les principaux polluants atmosphériques contenus dans les gaz d’échappement des navires ainsi que les émissions délibérées de substances appauvrissant la couche d’ozone (Ods) et prévenir la pollution par les espèces marines transportées dans l’eau de ballast, des navires dans les eaux du golfe de Guinée.
Les participants sont issus de 9 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Mauritanie, la République du Congo, la Rdc, le Togo.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’inspecteur général des Affaires maritimes, Colonel Assoumou N’Goran Laurent, représentant le directeur général des Affaires maritimes et portuaires. Il a salué cette initiative qui offre l’opportunité aux administrations représentées, de maîtriser ces deux instruments sur la pollution marine afin de faciliter leur application ou leur ratification.
Le représentant de l’Omi, Camille Bourgeon a, pour sa part, souhaité que cet atelier aide les administrations maritimes des États d’Afrique francophone à mieux appréhender les enjeux liés à la pollution atmosphérique causée par les navires, mais aussi à identifier certaines actions concrètes à initier au niveau national ou régional.
« A l’heure où dans tous les pays, la question climatique est de plus en plus prégnante, le transport maritime aussi doit impérativement chercher à réduire ses émissions de gaz à effet de serre », a-t-il déclaré. Dans le même sens, Anne-Cathérine Claude, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne (intervenant en visioconférence), a indiqué que la responsabilité environnementale n’est plus une option pour les activités maritimes.
« La pollution marine ne connait pas de délimitations de frontières et doit donc, pour être traitée efficacement, faire l’objet d’une approche commune, les États ne pouvant séparément mettre fin au problème. Il faut envisager, de manière globale, les incidences environnementales », a-t-elle poursuivi.
Le Capitaine Sunday Umoren, Secrétaire général du Mémorandum d’Entente d’Abuja sur le contrôle des navires par l’État du Port dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Mou d’Abuja) a quant à lui, indiqué que cette formation offre l’opportunité de prévenir et mettre un terme à la dégradation de notre environnement. « Il n’est jamais trop tard pour agir », a-t-il affirmé.
Le Lieutenant-Colonel Abé Aké Lazare, directeur de l’Ismi, représentant le Directeur général de l’Académie régionale des Sciences et Techniques de la mer (Arstm), a exprimé sa gratitude à l’Omi pour avoir choisi la Côte d’Ivoire, en vue de la tenue de cette importante activité, qui permettra de renforcer les capacités des personnels en charge des questions de pollution marine.
Pour lui, à l’heure où la question du changement climatique devient une préoccupation mondiale, cette formation vient à point nommé. En effet, estime-t-il, elle permettra de lutter contre les principaux polluants atmosphériques contenus dans les gaz d’échappement des navires ainsi que les émissions délibérées de substances appauvrissant la couche d’ozone (Ods) et prévenir la pollution par les espèces marines transportées dans l’eau de ballast, des navires dans les eaux du golfe de Guinée.