Productions agricoles : Le soutien de la Fao sollicitée pour diversifier l’agriculture ivoirienne

Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani (à droite), a reçu en audience une forte délégation de la Fao le 6 octobre 2022, à son cabinet au Plateau, pour parler de coopération. (Ph: Dr)
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani (à droite), a reçu en audience une forte délégation de la Fao le 6 octobre 2022, à son cabinet au Plateau, pour parler de coopération. (Ph: Dr)
Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani (à droite), a reçu en audience une forte délégation de la Fao le 6 octobre 2022, à son cabinet au Plateau, pour parler de coopération. (Ph: Dr)

Productions agricoles : Le soutien de la Fao sollicitée pour diversifier l’agriculture ivoirienne

Le 07/10/22 à 09:37
modifié 07/10/22 à 09:37
Une importante délégation de haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a été reçue en audience par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, le jeudi 6 octobre 2022, à son cabinet sis à la Caistab au Plateau.

Les échanges ont porté sur l’appui de la Fao à la Côte d’Ivoire en réponse aux besoins prioritaires dans le domaine agricole. Surtout en matière de projets.

« Avec l’importante délégation de la Fao qui est venue s’enquérir des réalités du terrain et voir l’évolution des activités que mène notre ministère, nous avons fait le tour de la coopération. Nous avons parlé de certains secteurs d’activités. Notamment le cacao, les produits vivriers et maraîchers », a révélé Kobenan Kouassi Adjoumani.

Il a ajouté que l’objectif de la coopération avec l’institution onusienne n’est pas seulement de soutenir la Côte d’Ivoire dans le domaine du cacao, mais de l’aider à une diversification au niveau de son agriculture. « Nous sommes le premier pays producteur de cacao. Mais nous ne consommons pas vraiment le chocolat. Ce que nous consommons, ce sont les autres produits. Et dans ce sens, nous voulons que la Fao nous aide à diversifier notre agriculture en tenant compte de nos réalités », a souhaité le ministre d’État. Avant de souligner les conséquences de la guerre en Ukraine. Une guerre qui affecte les coûts et l’exportation de certains produits.

C’est pourquoi, il a demandé l’appui de la Fao pour aider la Côte d’Ivoire à produire du maïs, du manioc et de l’igname qui peuvent servir de farine pour le pain par exemple. Au niveau de l’engrais, il préconise la production locale du compost pour faire de l’engrais bio afin d’aider les populations.

Dan Gustafson, représentant spécial du directeur général de la Fao pour le Gfc (Global forest coalition), pour sa part, s’est félicité de la rencontre. Il a expliqué que la première étape de cette coopération va consister à travailler ensemble sur l’identification de nouveaux projets à mettre en œuvre afin d’appuyer les priorités du ministère de l’Agriculture en termes de transformation et de productions alternatives pour affronter les défis qu’impose le contexte actuel de la guerre en Ukraine.

Toutefois, Dan Gustafson a exprimé sa satisfaction de rencontrer le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural pour saluer au nom de la Fao les résultats extraordinaires de la Côte d’Ivoire en termes d’agriculture.

La délégation de la Fao était composée outre Dan Gustafson, de Nadina Valat, chef d’équipe pour l’unité du fonds vert pour le climat (Gcf) de la Fao et de Minoarivelo Randrianarison, expert en forêt. Avant la rencontre avec le ministère de l’Agriculture, la délégation a eu une séance de travail avec le ministère de l’Environnement.


Le 07/10/22 à 09:37
modifié 07/10/22 à 09:37