Développement du secteur minier : Des opérateurs privés sollicitent le soutien de l’État

 Le vice-président du Gpmci, Moumouni Bictogo, attend beaucoup de l’Etat ivoirien pour accompagner le secteur (Photo Bavane)
Le vice-président du Gpmci, Moumouni Bictogo, attend beaucoup de l’Etat ivoirien pour accompagner le secteur (Photo Bavane)
Le vice-président du Gpmci, Moumouni Bictogo, attend beaucoup de l’Etat ivoirien pour accompagner le secteur (Photo Bavane)

Développement du secteur minier : Des opérateurs privés sollicitent le soutien de l’État

Le 07/10/22 à 09:31
modifié 07/10/22 à 09:31
Le Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (Gpmci) veut davantage accompagner le gouvernement dans son développement économique. Ce, par la croissance du secteur des métaux de base que sont : le nickel, la bauxite, le manganèse, le cobalt, le palladium. Qui, selon le vice-président de la faitière, Moumini Bictogo, rencontre quelques soucis pour son exploitation et exportation.

Dans l’objectif d’exhorter le gouvernement à jeter un regard sur le secteur afin de lui donner un nouveau souffle, il a animé une conférence de presse le 5 octobre 2022, dans les locaux de son entreprise sise au Plateau.

Se prononçant sur le thème : « Les problématiques et l’importance des métaux de base dans le tissu social et industriel de Côte d’Ivoire », le vice-président du Gpmci a indiqué que le secteur des métaux de base nécessite une remise à niveau des cartes minières et des études préliminaires, géologiques et géophysiques. Ce, afin de vendre la destination Côte d’Ivoire aux professionnels dudit secteur.

Il a souligné la nécessité d’améliorer les infrastructures publiques. Notamment, les routes, les chemins de fer, la fourniture d’électricité et la disponibilité de laboratoires certifiés (laboratoire de la Sodemi). « Nous pouvons également avoir un rôle à jouer dans le cadre d’un partenariat public-privé avec l’État pour la construction et l’exploitation de quais miniers adaptés aux besoins des opérateurs du secteur (construction de la jetée) », a-t-il appuyé.

Pour lui, le développement du secteur des métaux de base passe également par les coûts de la logistique. Qui, à l’en croire, constitue une part importante de la réussite d’un projet minier dans le secteur. C’est pourquoi, a-t-il souligné, il est nécessaire de revoir et définir les coûts de la logistique sécurisée afin de réduire leur impact sur le développement de ce secteur. Il s’agit, notamment des péages, des pesages, des coûts portuaires et maritimes et la Tva transport. Toutefois, il a mentionné l’importance d’industrialiser ce secteur qui, à l’en croire, contribue au Pib à hauteur de 4% avec l’apport de l’or, pour 850 milliards de FCfa par an.

Et de lancer un appel à l’État afin qu’il prête une oreille attentive à leurs différentes préoccupations afin de permettre non seulement aux acteurs de ce secteur de connaître un progrès sur tous les plans. Mais aussi à l’État d’engranger des sommes colossales en recettes fiscales.

Le Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire revendique une soixantaine d’entreprises minières. Le président est Jean-Claude Diplo.


Le 07/10/22 à 09:31
modifié 07/10/22 à 09:31