Couverture maladie universelle : L’enrôlement désormais obligatoire pour avoir accès à certains emplois publics, privés…

Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a présidé le Conseil des ministres. (DR)
Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a présidé le Conseil des ministres. (DR)
Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a présidé le Conseil des ministres. (DR)

Couverture maladie universelle : L’enrôlement désormais obligatoire pour avoir accès à certains emplois publics, privés…

Le 28/09/22 à 17:27
modifié 28/09/22 à 17:27
Un conseil des ministres s’est tenu le 28 septembre 2022, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence d'Alassane Ouattara, Président de la République. Le Conseil a adopté un décret relatif à la mise en œuvre de l’obligation d’enrôlement à la Couverture maladie universelle (Cmu).

Ce décret, pris conformément à la loi n°2014-131 du 24 mars 2014 instituant la Couverture maladie universelle (Cmu), assujettit l’accès à certains services de l’État, aux emplois publics et aux emplois du secteur privé, à la production de la preuve de l’enrôlement à la Cmu.

Ainsi, la preuve de l’enrôlement à la Couverture maladie universelle, à savoir la carte d’assuré de la Cmu délivrée par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), à défaut, le récépissé d’enrôlement ou l’attestation de droit délivré par la Cnam, doit être présentée pour les opérations suivantes : le retrait du passeport et du permis de conduire ; l’inscription aux examens et concours d’entrée à la Fonction publique, à la Police, à la gendarmerie et dans l’Armée ; l’inscription des étudiants dans les universités et grandes écoles publiques et privées ; l’inscription des élèves âgés de plus de seize (16) ans dans les lycées, collèges et établissements d’enseignement technique et professionnel publics et privés ; le recrutement dans le secteur public et parapublic ; le recrutement dans le secteur privé ; l’accès aux programmes sociaux financés par l’État et l’accès aux programmes de soutien à l’emploi et aux activités génératrices de revenus financés par l’État.

Selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, « cette mesure vise à garantir le déploiement complet du système obligatoire de couverture du risque maladie qu’organise la Cmu au profit des populations vivant en Côte d’Ivoire. »


Le 28/09/22 à 17:27
modifié 28/09/22 à 17:27