Mali : L’ancien Premier ministre Moussa Mara tacle la junte de Bamako

Moussa Mara, ancien Premier ministre sous l'ex-Président défunt Ibrahim Boubakar Kéita. (Ph: Dr)
Moussa Mara, ancien Premier ministre sous l'ex-Président défunt Ibrahim Boubakar Kéita. (Ph: Dr)
Moussa Mara, ancien Premier ministre sous l'ex-Président défunt Ibrahim Boubakar Kéita. (Ph: Dr)

Mali : L’ancien Premier ministre Moussa Mara tacle la junte de Bamako

Le 26/09/22 à 13:22
modifié 26/09/22 à 13:22
La dernière sortie le 24 septembre, à la tribune de l’Onu du Premier ministre par intérim, Abdoulaye Maïga, contre l’Onu, la France, la Cedeao, la Côte d’Ivoire et son Président est condamnée par l’ancien locataire de la Primature à Bamako, Dr Moussa Mara, pourtant connu d’ordinaire pour être l’une des figures de la ligne dure de la scène politique malienne, compte tenu de son attachement à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali.

Dans un communiqué publié le 26 septembre 2022, Dr Moussa Mara salue la volonté affichée du gouvernement actuelle de travailler notamment à un retour à l’ordre constitutionnel et à la stabilité politique et sociale. « En revanche, je déplore le ton belliqueux employé vis-à-vis de certains partenaires, particulièrement ceux de notre espace sous-régional qui risque malheureusement de détériorer les relations de bon voisinage avec ces pays qui nous entourent », a-t-il déclaré.

L’ancien gouvernement à fait sienne une partie de l’intervention du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui avait dans sa communication le 21 septembre 2022 à la tribune de l’Onu invité la junte à travailler plutôt de concert avec la Cedeao, l’Ua et l’Onu pour travailler sur l’élection présidentielle initialement prévue en février 2023, afin que la coopération entre le Mali ses partenaires reprennent afin de soulager les populations déjà essoufflées par la situation sécuritaire tendue qui prévaut dans le pays.

« Il est évident que le temps significatif consacré à répondre à des commentaires à notre endroit aurait pu être mis à profit pour mettre en évidence les préoccupations concrètes, réelles et fortes de nos compatriotes ainsi que les solutions envisagées pour les résolutions », a déploré le Premier ministre, Moussa Mara.

Dans un tweet datant du 24 septembre 2022, l'ancien Chef du gouvernement malien félicitait justement les autorités de Bamako relativement à la pose de la première pierre du futur hôpital international du pays, parce que le projet vise à renforcer l'offre de soin " en réduisant fortement les évacuations sanitaires qui coutent cher au budget national".
https://twitter.com/MoussaMara2/status/1574354272484999168?s=20


Le 26/09/22 à 13:22
modifié 26/09/22 à 13:22