46 soldats ivoiriens détenus au Mali : La Cedeao insiste sur le rejet des accusations de la junte malienne

Umaro Sissoco Embalo, Président de la Guinée-Bissau, par ailleurs président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao. (Ph: Dr)
Umaro Sissoco Embalo, Président de la Guinée-Bissau, par ailleurs président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao. (Ph: Dr)
Umaro Sissoco Embalo, Président de la Guinée-Bissau, par ailleurs président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao. (Ph: Dr)

46 soldats ivoiriens détenus au Mali : La Cedeao insiste sur le rejet des accusations de la junte malienne

Le 21/09/22 à 14:24
modifié 21/09/22 à 14:24
La position de la Cedeao se précise quant au rejet des accusations de la junte malienne contre les 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako. Le président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de l'organisation sous-régionale, Umaro Sissoco Embalo, l'a rappelé le 21 septembre 2022, sur les ondes de Rfi. Cela, quelques heures après que le chef de la diplomatie nigériane, Geoffroy Onyeama, a clairement indiqué qu'aucun élément présenté par la partie malienne n'indique que les soldats ivoiriens retenus par la junte sont des mercenaires.

À en croire le Président bissau-guinéen, la déclaration du Secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, finit de convaincre de ce que les militaires ivoiriens ne sont pas des mercenaires.

"Moi, je pense que ce ne sont pas des mercenaires. On vient de voir, avant-hier, la déclaration du Secrétaire général de Nations unies qui dit qu'ils ne sont pas des mercenaires. Moi, à la place des Maliens, j’aurais relâché ces 46 soldats", a-t-il soutenu.

Et Umaro Sissoco Embalo de souligner relativement à la demande d'extradition de personnalités maliennes émise par Bamako : "Ce n’est pas à moi d’être d’accord ou pas. Mais moi, à la place des Maliens, je n’aurais pas émis ces conditions".

Quelques heures avant le Sommet des Chefs d'État et de gouvernement de la Cedeao le 22 septembre 2022, à New-York, en marge des travaux de la 77e Session de l’Assemblée générale des Nations unies, cette intervention d'Umaro Sissoco Embalo laisse croire que les dirigeants de la Cedeao se pencheront sur les voies et moyens à mettre en place pour un règlement rapide de cette crise qui oppose la Côte d’Ivoire et son voisin malien.

La rencontre vise également à amener les autorités maliennes et guinéennes au respect des engagements pris et des normes communautaires. Puisque qu'au dire du Président Umaro Sissoco Embalo, ses pairs et lui se réunissent "pour réexaminer la situation de la Guinée et celle du Mali. Parce qu’il n’y a pas de grands enjeux avec le Burkina Faso. Les choses se passent très bien au Burkina Faso. Ils respectent la feuille de route et le calendrier en particulier".


Le 21/09/22 à 14:24
modifié 21/09/22 à 14:24