Remblayage de la lagune Ébrié : Amadou Koné s’assure de l’arrêt effectif des travaux

Le ministre des Transports, Amadou Koné et son équipe sur le site à Vridi. (Ph: Dr)
Le ministre des Transports, Amadou Koné et son équipe sur le site à Vridi. (Ph: Dr)
Le ministre des Transports, Amadou Koné et son équipe sur le site à Vridi. (Ph: Dr)

Remblayage de la lagune Ébrié : Amadou Koné s’assure de l’arrêt effectif des travaux

Le 15/09/22 à 12:39
modifié 15/09/22 à 12:39
Le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est rendu, le 13 septembre, à Vridi afin de s’assurer de l’arrêt effectif des travaux de dragage et de remblayage de la lagune Ébrié entrepris par les habitants du village d’Abia Abety à «Ancien Koumassi» en vue de gagner quelques mètres de terres exploitables à des fins d’habitation.

Le gouvernement a, en effet, pris un décret pour mettre fin à ces activités. Au dire du ministre, la lagune Ébrié a subi d’énormes agressions ces dernières années marquées par le dragage et le remblayage. Par ailleurs, il a rappelé l’importance de la lagune et a insisté sur les conséquences que peuvent entraîner sa destruction. « La lagune fait partie de notre vie. Tout l’espace couvert par la lagune s’intègre dans un écosystème que nous devons entretenir », a-t-il conseillé.

Avant de déplorer que la lagune se meure à cause de la démographie galopante. « Il n’y a quasiment plus de vie », a-t-il dénoncé.

Selon le représentant du gouvernement, il faut préserver la navigabilité sur le plan d’eau.Revenant au décret, Amadou Koné a affirmé que des sanctions existent. Également, il a tenu à souligner que faire des remblais à des fins commerciales est interdit. Enfin, le ministre des Transports a soutenu qu’en dehors de certaines normes, ceux qui s’adonnent au remblayage devront restaurer la lagune à leurs propres frais.

« On peut le faire quand il y a nécessité pour l’État pour les besoins collectifs », a souligné l’émissaire du gouvernement. Qui a déclaré qu’en dehors de ces facteurs, tout autre motif n’est pas recevable.

Mais avant l’intervention du ministre Amadou Koné, le chef du village de Abia Abety, Abroh Alain, a rassuré l’hôte que depuis la décision du gouvernement, les travaux ont été arrêtés depuis 2021. Il a expliqué que leur intention, en entreprenant ces travaux, était d’élargir leur village devenu trop étroit.

« Nous ne voulons pas braver l’État », a-t-il conclu, en guise de soumission aux décisions de l’autorité.


Le 15/09/22 à 12:39
modifié 15/09/22 à 12:39