Sebiane Nazim, expert de la FEI: "C’est le moment pour la fédération de recruter le maximum de cavaliers et donner envie à la jeunesse ivoirienne de pratiquer ce sport"

Sebiane Nazim, expert de la Fédération internationale d’équitation. (Ph: Dr)
Sebiane Nazim, expert de la Fédération internationale d’équitation. (Ph: Dr)
Sebiane Nazim, expert de la Fédération internationale d’équitation. (Ph: Dr)

Sebiane Nazim, expert de la FEI: "C’est le moment pour la fédération de recruter le maximum de cavaliers et donner envie à la jeunesse ivoirienne de pratiquer ce sport"

Le 13/09/22 à 11:18
modifié 13/09/22 à 11:28
En quoi a consisté le stage que vous venez d’animer en Côte d’Ivoire ?

Nous avons été mandatés par la Fédération internationale d’équitation (Fei) pour former des chefs de piste en Côte d’Ivoire, leur donner des bases solides et avoir de meilleurs élèves qui pourront tracer et faire les parcours de cavaliers ivoiriens dans le cadre des compétitions futures en Côte d’Ivoire. Nous avons travaillé pendant quatre jours. Nous avons commencé par des modules théoriques pour leur montrer comment monter des pistes, comment former des chevaux, les cavaliers et après nous avons transposé tout cela sur le terrain, au nouveau club construit par le président de la Fédération ivoirienne d’équitation. Là-bas, nous avons fait beaucoup de pratique et cela nous a permis de mieux jauger les participants.

Comment avez-vous trouvé le niveau des chefs de piste et coachs locaux ?

J’ai vraiment été impressionné par le niveau de progression des chefs de piste locaux. J’ai trouvé des hommes et des femmes passionnés et qui ont envie d’apprendre. Cela a facilité notre tâche et je suis convaincu qu’ils vont porter l’équitation ivoirienne vers les sommets. Ils étaient assidus et appliqués. Ils ont vraiment bien appris.

Pensez-vous qu’ils sont outillés pour exercer ?

Bien sûr. Ils ont de bonnes bases pour commencer à concevoir des parcours pour les clubs. Nous reviendrons dans le premier trimestre et dans le dernier trimestre de l’année 2023 pour un recyclage, mais aussi pour former d’autres chefs de piste et coachs. La Côte d’Ivoire est sur la bonne voie et j’espère que progressivement les infrastructures vont être améliorées. c'est le moment pour la Fédération de recruter le maximum de cavaliers possible et donner envie à la jeunesse ivoirienne de participer et de faire de l’équitation. Je sais qu’il y a un potentiel fort en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi je voudrais encourager le Fédération à ne pas baisser les bras.

Peut-ont dire que la Côte d’Ivoire est désormais apte à abriter des compétitions internationales sur son sol ?

C’est le but visé par les formations que nous faisons. Et je crois que la Fédération ivoirienne a pour ambition d’organiser en 2023, le World Fei challenge (un concours qui a lieu à travers plusieurs pays au bout duquel il s’établit un classement mixé et on a un classement mondial). Cela va permettre à la Côte d’Ivoire de grimper au fil des années, des échelons et qualifier des cavaliers aux jeux mondiaux de la jeunesse ou alors au Fei world final (une finale de challenge). Ce sont des objectifs réalisables.

Comment avez-vous trouvé le nouveau centre équestre fédéral érigé à Mondoukou ?

C’est impressionnant ce qui est en train d’être réalisé. C’est un site qui avance à grande vitesse. Ce qui a été réalisé en trois mois est énorme. Nous leur avons donné quelques conseils, sur la gestion des écuries, par exemple. En tout cas ce sera une belle vitrine pour le pays.


Le 13/09/22 à 11:18
modifié 13/09/22 à 11:28