Dialogue social/secteur privé: Cinq centrales syndicales en discussion pour la revalorisation salariale

Les leaders syndicaux ont consolidé l'union syndicale en vue d'améliorer les conditions de vie des travailleurs. (Ph: Joséphine Kouadio)
Les leaders syndicaux ont consolidé l'union syndicale en vue d'améliorer les conditions de vie des travailleurs. (Ph: Joséphine Kouadio)
Les leaders syndicaux ont consolidé l'union syndicale en vue d'améliorer les conditions de vie des travailleurs. (Ph: Joséphine Kouadio)

Dialogue social/secteur privé: Cinq centrales syndicales en discussion pour la revalorisation salariale

Le 08/09/22 à 16:11
modifié 08/09/22 à 16:11
Dans son message à la Nation le 6 août 2022, le Président de la République, Alassane Ouattara, avait annoncé la bonne nouvelle de la revalorisation salariale des fonctionnaires. Depuis la fin du mois d’août, cette promesse est devenue une réalité.

A côté de cette embellie, le secteur privé est aussi en train de s’organiser. Ainsi, s’inscrivant dans cette vision, cinq centrales syndicales, Ugtci, Fesaci, Dignité, Unatrci et Humanisme ont décidé d’organiser une assemblée générale conjointe le 6 septembre 2022, au centre culturel de la cathédrale Saint-Paul du Plateau. Et ce, à l’effet de consolider l’unité syndicale, d’obtenir le quitus des 817 délégués syndicaux présents pour poursuivre les négociations avec le patronat dans le calme.

Les leaders syndicaux ont, de manière unanime, demandé aux participants à l’assemblée générale de leur faire confiance. Car ils ont en leur possession la matrice générale des préoccupations des syndicats. Ces centrales disent agir ensemble pour parler un seul langage en vue d’une négociation forte devant aboutir à des victoires sociales collectives.

Pour Soro Mamadou, secrétaire général de la Centrale humanisme, depuis le 20 juillet 2022, les centrales syndicales du pays sont à la tâche et grâce au patronat le dialogue social a été engagé en vue d’échanger sur certains points de revendication. Notamment la suppression d’impôts sur les pensions de retraite, la revalorisation du Smig (à plus de 60 000 FCfa), l’augmentation du montant des allocations familiales, l’instauration d’une taxe unique sur le salaire, la révision des minima catégoriels, des indemnités de logement.

De sorte que la cherté de la vie n’influe pas sur le pouvoir d’achat des travailleurs du privé.

« Nous demandons aux travailleurs de garder la sérénité. Nous sommes à la tache dans la perspective que les conditions de vie et de travail s’améliorent. Les négociations sont en cours en vue d’obtenir de bons fruits à l’instar du secteur public. Déjà il y de l’espoir pour la revalorisation du Smig. Le dialogue social est une bonne pratique. Nous avons pris en compte leurs suggestions pour enrichir la plateforme revendicative. Nous ferons notre possible pour mériter la confiance placée en nous. Nous leur donnons rendez-vous d’ici au 31 décembre 2022 pour les conclusions de nos discussions avec le patronat ».

Il a rappelé qu’à la suite des négociations que le code du travail a été révisé et le Smig est passé de 36607 FCfa à 60 000 FCfa, l’indemnité de transport a évolué de 25 000 FCfa à 30 000 FCfa à Abidjan et à Bouaké et 20 000 FCfa pour les autres régions.

Traoré Yacouba, de la Fesaci ; Yves Kodibo, secrétaire général de l'Unatrci et Bli Blé David de Dignité ont en substance indiqué à l’auditoire l’importance de l’unité pour obtenir des résultats probants.

Quant à Léopold Bodo, de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, il a salué l’esprit de solidarité et exhorté les centrales syndicales à œuvrer désormais ensemble pour la lutte.


Le 08/09/22 à 16:11
modifié 08/09/22 à 16:11