Lutte contre les armes légères: Les acteurs nationaux sensibilisés au renforcement des instruments de contrôle

Les acteurs devront définir une méthodologie pour prendre en compte le guide dans les textes au plan national. (Dr)
Les acteurs devront définir une méthodologie pour prendre en compte le guide dans les textes au plan national. (Dr)
Les acteurs devront définir une méthodologie pour prendre en compte le guide dans les textes au plan national. (Dr)

Lutte contre les armes légères: Les acteurs nationaux sensibilisés au renforcement des instruments de contrôle

Le 01/09/22 à 11:21
modifié 01/09/22 à 11:21
Le trafic illicite des armes se développe de plus en plus dans les différents pays de la sous-région. Pour assurer une meilleure sécurité des populations et leur permettre de mener leurs activités en toute quiétude, les États ont élaboré un guide harmonisé sur les armes légères et de petit calibre.

Pour une appropriation dudit guide, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-Alpc) a organisé un atelier, hier, à Abidjan, à l’intention des acteurs nationaux, en vue de les sensibiliser au renforcement des capacités de contrôle. Ce sont, entre autres des membres du secrétariat du Conseil national de la sécurité (Cns), du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, du ministère de la Défense, de la commission défense de l’Assemblée nationale ainsi que ceux du Sénat et de la Société civile.

Pour le président de la ComNat-Alpc, le contrôleur général de Police Djokouéhi Djibré Léon Apauls Vahnan, il s’agira, durant deux jours, de définir une méthodologie et les outils pour la domiciliation, en Côte d’Ivoire, de la Convention de la Cedeao sur les armes légères. Ce, afin qu’au plan national, cet instrument puisse être pris en compte dans l’élaboration des textes.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, représenté par son directeur de cabinet, Benjamin Effoli, a salué les initiatives de ce type qui, dit-il, « doivent servir de base aux États pour élaborer leur politique de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (Alpc) ou renforcer les capacités de contrôle déjà existantes ». D’ailleurs, ajoute-t-il, le trafic illicite des Alpc en tant que menace à la paix et à la sécurité est aujourd’hui au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. Et ce fait constitue un réel défi pour les pays d’Afrique.

Fanta Cissé, première responsable de la Cedeao en Côte d’Ivoire et représentant le commissaire des Affaires politiques, paix et sécurité de la Commission de la Cedeao à ce renforcement des capacités, s’est aussi félicitée de cette sensibilisation des acteurs ivoiriens à travers cet atelier. Elle a non seulement « loué les progrès enregistrés » jusque-là dans la lutte contre les menaces de prolifération des armes légères affectant la région ; mais aussi souhaité que « ces progrès puissent être consolidés ». Le guide a été validé en septembre 2021. Il se veut un référentiel pour la consolidation de l’arsenal juridique des pays afin de favoriser la maîtrise et le contrôle des armes dans les différents pays .

Le 01/09/22 à 11:21
modifié 01/09/22 à 11:21