Ticad 8 : Le Japon milite pour une Afrique plus dynamique

Cérémonie d'ouverture de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. (Photo d'illustration)
Cérémonie d'ouverture de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. (Photo d'illustration)
Cérémonie d'ouverture de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique. (Photo d'illustration)

Ticad 8 : Le Japon milite pour une Afrique plus dynamique

Le 22/08/22 à 11:57
modifié 22/08/22 à 11:57
Des sujets qui impacteront significativement l’Afrique feront l’objet de discussion à Tunis.
La 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8) se tiendra les 27 et 28 août, à Tunis en Tunisie. L’objectif de ce grand rendez-vous est de débattre des questions de développement économique, environnemental, etc., entre le Japon et l’Afrique.

Le Pays du Soleil-Levant et les pays africains discuteront des mécanismes en vue de créer un monde durable. A cet effet, plusieurs évènements parallèles auront lieu en marge de cette conférence.

De nombreux thèmes seront abordés tels que l’Agriculture pour une révolution verte dans la riziculture avec la phase 2 de la Coalition pour le développement de la riziculture africaine (Card) ; l’Intégration régionale avec la promotion de la Zlecaf et des échanges commerciaux post-Covid ; le Changement climatique ; la Sécurité humaine en Afrique ; la Transformation numérique ; l’Énergie verte.

La Ticad 8 s’articulera autour de trois piliers. Pour ‘’l’économie’’ qui constitue le premier pilier, il s’agira d’accélérer davantage les investissements japonais en Afrique. Tout en soutenant des startup traitant des enjeux sociaux et des entreprises vertes. Il s’agira également d’améliorer la sécurité alimentaire en Afrique et d’aborder le financement du développement.

Quant au pilier 2 qui concerne ‘’la société’’, l’objectif est de construire une société résiliente et durable ; de promouvoir des efforts dans les domaines de la santé, y compris les mesures contre le Covid-19 et la promotion de la Couverture santé universelle (Csu); de l’éducation pour les jeunes et les femmes et de l’environnement, notamment les mesures relatives au changement climatique et à la prévention des catastrophes.

En ce qui concerne le troisième pilier intitulé ‘’Paix et stabilité’’, il sera question de soutenir les efforts déployés par l’Afrique pour parvenir à une paix et une stabilité durables ; de soutenir la consolidation de la démocratie et l’État de droit et de prévenir les conflits.

La première Conférence (Ticad 1) s’est tenue en 1993, à Tokyo. L’Afrique accueille donc, pour la deuxième fois, cette Conférence, après le Kenya qui a abrité la Ticad 6 en 2016. Quand la Ticad 7, elle, s’est tenue en 2019 à Yokohama, au Japon. Elle s’est achevée avec l’adoption de la déclaration de Yokohama 2019 et du Plan d’action de Yokohama 2019 visant à intensifier les investissements privés en Afrique.

Pour rappel, la Ticad est organisée en collaboration avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la Commission de l’Union africaine et le groupe de la Banque mondiale.

C’est un forum auquel prennent part les pays africains et les organisations internationales, le secteur privé et la société civile qui œuvre pour le développement de l’Afrique.

Le Japon est à l’œuvre dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Quinze milliards de dollars américains ont été investis dans différents domaines au profit de nombreux pays. La Jica se présente donc comme l’un des plus grands bailleurs de fonds dans le monde. Elle dispose de 96 bureaux de pays dont 15 au Japon.

Le directeur du développement local du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité en Côte d’Ivoire, Yapi Ohouo Urbain, va prendre part à un webinaire le 25 août, sur le thème : « La construction de la confiance et la paix ».


Le 22/08/22 à 11:57
modifié 22/08/22 à 11:57