Atelier de restitution de l’Ong Genre parité et leadership féminin (Gepalef)
Inégalités de genre dans l’assainissement : L’Ong GEPALEF plaide pour la mise en place d’un cadre de réflexion
Les toilettes seraient-elles les sièges de l'inégalité des genres dans l’assainissement ? Dans le cadre du projet Overdue de Ucl qui s'attaque au tabou de l'assainissement en Afrique urbaine, la Côte d’Ivoire représentée par l’Ong Genre parité et leadership féminin (Gepalef) a mené des activités de collecte de données. Et ce, sur deux thématiques dans le cadre dudit projet. Il s’agit des inégalités de genres et les tabous dans l’assainissement et du recyclage et la valorisation des matières fécales
Les résultats de ces études menées ont été présentés, le 9 août 2022, à Abidjan-Cocody, par Mme Koué Angèle, présidente du Gepalef.
Au cours de cet atelier de restitution plusieurs travaux de recherches ont été réalisés par des étudiants et les membres de l’Ong Gepalef. Un projet de recherche sur l’assainissement et surtout sur les différentes inégalités qui existent entre les hommes et les femmes dans l’accès et la gestion des toilettes.
A en croire la présidente du Gepalef, il a été constaté qu’il existe une économie à travers le travail d’assainissement auquel les femmes n’ont pas accès. « Dans l’assainissement, elles sont confinées dans les rôles où il n’y a pas beaucoup d’argent, alors que ce domaine rapporte », a-t-elle fait remarquer.
Cet atelier a pour objectif de restituer les différentes études menées par les pays où le projet à voix au chapitre et de proposer des outils de sensibilisation et de plaidoyer en faveur des décideurs.
Ces études sont en train d’être réalisées par des étudiants en droit, en médecine, en sociologie. La réflexion porte sur comment faire pour que les choses changent dans l’assainissement pour un meilleur rôle de la femme tout en surmontant les tabous.
« Dans notre étude, nous essayons d’encourager les gens à utiliser ou recycler tout ce qui vient de l’assainissement. Par exemple, on peut à partir des boues fécales produire des engrais bio et de l’énergie. Et aussi comment faire pour que les gens qui vont utiliser soit sensibilisé et comment créer des emplois dans le secteur de l’économie circulaire », a indiqué Mme Koué.
L’objectif de cette étude, dira-t-elle, vise à mettre en place un cadre de réflexion et de collaboration entre les acteurs de la chaine des valeurs de l’assainissement et préparer un plaidoyer pour plus de justice dans l’assainissement. Aussi dira-t-elle que ce projet vise à mettre en lumière les écarts et à soutenir les synergies entre les acteurs, les citoyens et les décideurs.
Considérant le défi de l'assainissement urbain comme un « tabou », une question tacite et marginalisée, Mme Koué a expliqué que ce projet entend apporter un éclairage nouveau sur la « crise de l'assainissement urbain ».
A travers différents témoignages les femmes venues prendre part à cet atelier d’échange ont dénoncé les inégalités dont elles sont victimes dans le domaine de l’accès aux toilettes. Aussi ont-elles affirmé que les tabous dans ces domaines sont également d’énormes sources d’inégalités.
A noter que le projet Overdue rassemble une constellation d'universitaires, de praticiens, d'activistes et d'organisations travaillant sur les villes moyennes et à croissance rapide, telles Abidjan (Côte d’Ivoire), Dakar (Sénégal), Antanarivo (Madagascar), Bukavu (RDC), Beira (Mozambique), Freetown (Sierra Leone) et Mwanza (Tanzanie).
Au cours de cet atelier de restitution plusieurs travaux de recherches ont été réalisés par des étudiants et les membres de l’Ong Gepalef. Un projet de recherche sur l’assainissement et surtout sur les différentes inégalités qui existent entre les hommes et les femmes dans l’accès et la gestion des toilettes.
A en croire la présidente du Gepalef, il a été constaté qu’il existe une économie à travers le travail d’assainissement auquel les femmes n’ont pas accès. « Dans l’assainissement, elles sont confinées dans les rôles où il n’y a pas beaucoup d’argent, alors que ce domaine rapporte », a-t-elle fait remarquer.
Cet atelier a pour objectif de restituer les différentes études menées par les pays où le projet à voix au chapitre et de proposer des outils de sensibilisation et de plaidoyer en faveur des décideurs.
Ces études sont en train d’être réalisées par des étudiants en droit, en médecine, en sociologie. La réflexion porte sur comment faire pour que les choses changent dans l’assainissement pour un meilleur rôle de la femme tout en surmontant les tabous.
« Dans notre étude, nous essayons d’encourager les gens à utiliser ou recycler tout ce qui vient de l’assainissement. Par exemple, on peut à partir des boues fécales produire des engrais bio et de l’énergie. Et aussi comment faire pour que les gens qui vont utiliser soit sensibilisé et comment créer des emplois dans le secteur de l’économie circulaire », a indiqué Mme Koué.
L’objectif de cette étude, dira-t-elle, vise à mettre en place un cadre de réflexion et de collaboration entre les acteurs de la chaine des valeurs de l’assainissement et préparer un plaidoyer pour plus de justice dans l’assainissement. Aussi dira-t-elle que ce projet vise à mettre en lumière les écarts et à soutenir les synergies entre les acteurs, les citoyens et les décideurs.
Considérant le défi de l'assainissement urbain comme un « tabou », une question tacite et marginalisée, Mme Koué a expliqué que ce projet entend apporter un éclairage nouveau sur la « crise de l'assainissement urbain ».
A travers différents témoignages les femmes venues prendre part à cet atelier d’échange ont dénoncé les inégalités dont elles sont victimes dans le domaine de l’accès aux toilettes. Aussi ont-elles affirmé que les tabous dans ces domaines sont également d’énormes sources d’inégalités.
A noter que le projet Overdue rassemble une constellation d'universitaires, de praticiens, d'activistes et d'organisations travaillant sur les villes moyennes et à croissance rapide, telles Abidjan (Côte d’Ivoire), Dakar (Sénégal), Antanarivo (Madagascar), Bukavu (RDC), Beira (Mozambique), Freetown (Sierra Leone) et Mwanza (Tanzanie).