Elle était bel et bien présente, le 7 août, au complexe municipal d’Adjamé 220 logements, pour célébrer, aux côtés de la Côte d’Ivoire, le 62e anniversaire de son indépendance. La communauté nigériane vivant en Côte d’Ivoire, à savoir les plus nombreux que sont les Ahoussa, les Yorouba et les Ibo, à l’invitation de la Communauté nigériane en Côte d’Ivoire (Cnci), a fait le plein de la salle de cet espace pour témoigner son amour et sa fraternité à la terre qui l'a accueillie depuis de longues années.

Moment de partage et de célébration, cette cérémonie était riche en couleur. Hymne national des deux pays, témoignages, ambiance au son d’une fanfare nigériane, récompense des élèves de la communauté admis aux examens de fin d’année 2022 étaient au menu de cet instant.

Une occasion choisie pour le président de cette communauté, Waliou Lawani, pour saluer la mobilisation de ses frères et sœurs à cette célébration du 62e anniversaire de la Côte d’Ivoire. Rappelant que c’est la deuxième fois que l’organisation qu’il dirige se tient aux côtés du pays hôte, lors de sa fête nationale, il a souhaité que les années à venir, la mobilisation soit encore plus grande. Parce que la Côte d’Ivoire est la terre qui leur a tout offert. « La Côte d’Ivoire est l’un des plus grands pays d’accueil de l’Afrique de l’Ouest, tout comme le Nigeria et c’est pour cette raison qu’ils sont des locomotives dans leurs espaces respectifs. Nous devons donc la soutenir dans tout ce qu’elle fait », soutient-il.

Pour sa part, Aladji Adebayor, guide traditionnel de toute la communauté en Côte d’Ivoire, a fait savoir que la présence du peuple frère du Nigeria aux côtés de la Côte d’Ivoire est importante à plus d’un titre. « Depuis le Président Houphouët-Boigny jusqu’au Président Alassane Ouattara, le Nigeria a tout obtenu de la Côte d’Ivoire », précise-t-il. Avant de saluer le fait que la politique sociale mise en place par ce pays ait permis à de nombreux Nigérians de bénéficier de ses largesses et d’offrir à leurs enfants les conditions nécessaires pour leur formation.

HERVE ADOU