Performance des athlètes ivoiriens à l’international: Une lueur d’espoir avant les Jeux olympiques 2024

Les Taekwondoin. (DR)
Les Taekwondoin. (DR)
Les Taekwondoin. (DR)

Performance des athlètes ivoiriens à l’international: Une lueur d’espoir avant les Jeux olympiques 2024

Le 08/08/22 à 21:44
modifié 08/08/22 à 21:44
La recherche de l’excellence au niveau du sport ivoirien est une réalité depuis quelques années. Et pour encourager cela, le ministère dédié ne rate pas l’occasion d’honorer et d’encourager les meilleurs athlètes. Ce qui a été fait mercredi et jeudi dernier pour ceux qui se sont distingués durant le premier semestre de l’année.
127 médailles en six mois
Le bilan des lauriers glanés par les athlètes ivoiriens sur le plan international lors du premier semestre de l’année (janvier à août 2022) est flatteur. Ce sont au total 127 médailles (33 or, 43 argent et 51 bronze) que les Ivoiriens ont ramenées de leurs expéditions, avec 12 fédérations. La Fédération ivoirienne d’athlétisme du président Kouamé Jeannot s’est taillée la part du lion avec 42 médailles. Elle est suivie de celle du taekwondo qui, lui, a raflé 20 médailles. Les sports de combat se sont bien illustrés avec également le judo du président Seydou Dabonne qui s’est offert au total 17 médailles dans ses différentes sorties internationales. Parmi ces fédérations, plusieurs ont leurs disciplines inscrites aux Jeux olympiques. Ce qui constitue une belle lueur d’espoir pour les Ivoiriens à ce grand rendez-vous du sport mondial qui aura lieu dans deux ans à Paris, en France. Ce qui est encourageant, c’est que la majorité des médailles remportées sont l’œuvre d’athlètes espoir. A l’instar de la taekwondo-in ivoirienne, Laurène Ossin qui a été championne du monde cadet, plusieurs athlètes ont également glané des médailles dans les catégories des jeunes. Même si certains ont ciblé les J.O de 2028, d’autres ont les atouts pour éclore au haut niveau dès 2024.


L’engagement ferme de l’État de Côte d’Ivoire

Les Judokas ivoiriens ont du potentiel à revendre. (DR)
Les Judokas ivoiriens ont du potentiel à revendre. (DR)

Des jeunes qu’il faudra encadrer et suivre de près.
Pour aller aux Jeux olympiques, il faut franchir l’étape des qualifications qui n’est pas aisée. Cela passe par l’encadrement en offrant de meilleures conditions de travail aux athlètes. Le ministre des Sports qui a reçu les différents athlètes médaillés et leurs encadreurs avant le week-end de l’indépendance n’a pas caché sa fierté et son optimisme. « Nous avons la matière première pour aller résolument vers les JO 2024 à Paris. Vous venez de me convaincre qu’à Paris, nous ne serons pas ridicules. Ce sont des jeunes qui auront dans deux ans la vitesse de croisière et le punch nécessaire pour aller chercher des médailles. Je vous félicite et vous encourage au nom du gouvernement. Surtout que vous avez obtenu ces médailles dans la condition de lutte, au Ghana, à Oran etc. Nous avons entendu résonner l’hymne de la Côte d’Ivoire et tout cela contribue au rayonnement de notre pays et c’est la fierté de la jeunesse ivoirienne », a-t-il dit.
Des encouragements qui ont été suivis d’importantes décisions pour transformer le rêve en réalité. L’État de Côte d’Ivoire compte, en effet, jouer sa partition pour se donner les chances de briller à ce grand rendez-vous. « A partir de maintenant, nous devons vous suivre comme du lait sur le feu parce que nous sommes à 24 mois des J.O de Paris. Les Jeux olympiques ne s’improvisent pas. Il ne faut pas attendre au dernier moment pour faire des échauffements pour aller à la compétition. C’est dès maintenant que les présidents de fédération doivent identifier les valeurs sûres des Jeux olympiques pour qu’on mette le paquet sur elles », a expliqué le ministre des Sports. Des efforts seront donc faits pour que les athlètes soient dans les conditions de préparation. « J’ai instruit le directeur de cabinet en sa qualité de chef de délégation administrative pour les Jeux olympiques de faire le point avec tous les directeurs techniques des fédérations pour préparer sérieusement ces jeux. Il ne s’agit plus pour nous, de participer pour participer. On veut revenir avec des médailles et nous pensons que c’est possible. Nous allons suivre les athlètes pour les mettre dans les meilleures conditions possibles », a promis le ministre des Sports. La balle est désormais non seulement dans le camp de l’État de Côte d’Ivoire mais surtout au niveau des fédérations et leurs athlètes qui devront maintenir le cap.


Le 08/08/22 à 21:44
modifié 08/08/22 à 21:44