San Pedro : Dur, dur d’habiter le sous-quartier « Terre rouge »

La poussière rouge qui ne laisse aucun espace, effraie. (Ph: Bavane)
La poussière rouge qui ne laisse aucun espace, effraie. (Ph: Bavane)
La poussière rouge qui ne laisse aucun espace, effraie. (Ph: Bavane)

San Pedro : Dur, dur d’habiter le sous-quartier « Terre rouge »

Le 03/08/22 à 13:55
modifié 03/08/22 à 13:55
S’il y a un sous-quartier à San Pedro qu’il ne faut pas traverser à pied, c’est bel et bien "Terre rouge". Ce sous-quartier qui fait partie du grand Bardot, est situé sur la voie qui mène à Grand-Béréby, au Chr et à l’Université. Il fait partie intégrante de Bardot 17. En ce moment, la voie qui traverse ce secteur est en chantier (bitumage). D'où la présence de poussière rouge, dangereuse pour la santé.

Il est « interdit » de se mettre sur « son 31 » pour traverser cette zone qui fait plus d’un km. Même dans un véhicule non climatisé avec les vitres baissées.

Maisons, toitures, toutes couvertes de poussière. (Ph: Bavane)
Maisons, toitures, toutes couvertes de poussière. (Ph: Bavane)



« Pour avoir son salut, il faut se trouver dans une voiture climatisée pour traverser cette zone. Nous qui y habitons, souffrons énormément. Nos meubles, toitures, façades de maisons, l'intérieur, nos véhicules, nos habits sont tous couverts de poussière rouge », déplore Gnion Gustave, habitant ce sous-quartier depuis deux ans.

Selon lui, il est obligé d’y résider parce qu’il travaille à l’Université qui se trouve à 5 minutes de son domicile.

Cependant, il fustige la manière de faire de la société qui effectue les travaux de bitumage. Qui, à l’en croire, ne prend aucune disposition pour essayer de mouiller le sol chaque jour avant de travailler afin d’amoindrir la levée des nuages de poussière. Précisant que c’est quand une personnalité arrive dans la zone que la société essaie de mouiller le sol.

Murs et façades de maisons pas épargnés. (Ph: Bavane)
Murs et façades de maisons pas épargnés. (Ph: Bavane)



« Chez nous ici, nous avons toujours des problèmes. En saison pluvieuse, c’est la boue et l’eau usée de couleur rouge qui nous salissent. En saison sèche, c’est plus grave avec la poussière. Notre seul espoir c'est la fin des travaux. Si au moins la voie principale est bitumée, la levée de la poussière sera moindre. Quant aux voies secondaires du quartier qui produisent aussi de la poussière, nous ferons avec », se console Gnion Gustave.

Dans ce sous-quartier, les habitants se sont habitués à cette poussière rouge qui fait partie de leur quotidien. Les commerçants de la zone protègent leurs marchandises avec du plastique. Celles qui vendent de la nourriture, utilisent des box en bois fermés avec de la vitre.

Toute chose qui ne rend pas la vie des habitants de ce sous-quartier facile. Ils espèrent qu’un jour, toutes les voies du secteur seront bitumées afin de voir la fin de leur calvaire.



Le 03/08/22 à 13:55
modifié 03/08/22 à 13:55