Droits d’accises: Bientôt un système de traçabilité des produits en Côte d’Ivoire

Le premier ministre Patrick Achi, qqchef du gouvernement
Le premier ministre Patrick Achi, qqchef du gouvernement
Le premier ministre Patrick Achi, qqchef du gouvernement

Droits d’accises: Bientôt un système de traçabilité des produits en Côte d’Ivoire

Le 02/08/22 à 10:04
modifié 02/08/22 à 10:45
L’Etat Ivoirien envisage de mettre en place un système de marquage et de traçabilité sur les produits soumis aux droits d’accises transitant par ses frontières, pour lutter contre le commerce illicite. C’est ce que révèle un article publié sur le site d’informations en ligne Africtelegraph, le 8 juillet 2022. Ce système devrait également permettre à l’Etat ivoirien de mieux contrôler les produits soumis aux droits d’accises, en ligne avec les recommandations de l’OMS.
L’introduction de ce système de marquage s’inscrit dans l’ambition du Chef de l’Etat ivoirien, SEM Alassane OUATTARA, qui envisage d’intégrer les nouvelles technologies de l’information dans toutes les sphères de la vie publique, à l’horizon 2030, rapporte le site. En effet, la mise en place d’un tel système permet de maximiser les gains avec une solution unique, traçable et moins coûteuse, comme en Europe par exemple où l’Union Européenne a mis en place un système dénommé TRACES qui est un outil de gestion en ligne permettant de suivre et de gérer les produits alimentaires et agricoles exportés et commercialisés dans l’UE. Il permet aux autorités nationales et aux partenaires commerciaux d’assurer la traçabilité des mouvements des lots de marchandises.
En côte d’Ivoire, Il est patent que le trafic illicite de biens de grande consommation nuit fortement à l’économie nationale. Et le sujet est d’autant plus d’actualité que les populations ivoiriennes subissent, de plein fouet, les conséquences de l’inflation. L’exportation illicite des produits locaux vers les pays frontaliers ne font qu’accentuer la pression sur les dirigeants.
A ce titre, la volonté du gouvernement ivoirien de mettre en place un système de traçabilité pour lutter contre la contrebande et maximiser les recettes est hautement louable et salutaire, car les enjeux économiques et commerciaux sont capitaux. En Europe, la viabilité des solutions de suivi et de traçabilité a été prouvée. En 2019, elles ont permis à l’UE de suivre près de 22 milliards de produits. Résultats jugés satisfaisants.

L’Afrique, pas très en avance en la matière, compte bien rattraper son retard pour lutter contre le commerce illicite transfrontalier et ses effets pervers (déperdition des recettes fiscalo-douanières, danger pour le consommateur, etc.), en mettant en place des solutions technologiques fiables et efficientes, sélectionnées dans le cadre de processus d’évaluation neutres et transparents. La Côte d’Ivoire, particulièrement, a fait de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, l’une de ses priorités. À preuve, un département ministériel y a été consacré. Il ne fait aucun doute que pour atteindre les objectifs attendus de la mise en place du système, il est primordial que le processus de sélection de la solution de suivi et de traçabilité soit totalement transparent en s’appuyant sur les critères techniques reconnus et des coûts compétitifs.

S’il est effectif, ce système de traçabilité permettra à la Côte d’Ivoire de répondre aux exigences de l’OMS, dans le cadre de la lutte contre le tabagisme. Mais, encore faudra-t-il choisir le meilleur opérateur.

En Europe, les pays ont fait confiance à la solution de Dentsu Tracking. Et les résultats sont là, palpables. Les résultats obtenus par cette entreprise sont non seulement compétitifs en terme d’offre, mais ils respectent également techniquement les dispositions prévues dans le protocole de l’OMS contre le commerce illicite.

Une correspondance particulière de B.A


Le 02/08/22 à 10:04
modifié 02/08/22 à 10:45