Affaire des « Biens mal acquis » : Les transactions de l’AICI effectuées dans les normes, selon un média en ligne

Biens mal acquis
Biens mal acquis
Biens mal acquis

Affaire des « Biens mal acquis » : Les transactions de l’AICI effectuées dans les normes, selon un média en ligne

Le 29/07/22 à 13:15
modifié 29/07/22 à 13:15
Une dépêche de l’Afp reprise par le journal La Croix annonce ce vendredi 29 juillet 2022 une mise en examen de cinq enfants de l’ex-président du Gabon, El Hadj Omar Bongo Odimba. Ils sont accusés d’avoir profité de biens immobiliers mal acquis par leur père, précise l’Afp. Les enfants Bongo n’y comprennent rien et contestent avoir eu connaissance du caractère frauduleux de ces biens.

Dans cette affaire, des publications tendent à y impliquer l’Aici, une agence immobilière fondée par la première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara. « l’Agence internationale de commercialisation immobilière (Aici) n’a rien à se reprocher », croit savoir un média en ligne qui développe ses arguments. Il s’agit plus simplement d’un « acharnement ». Selon ce média, « tout s’est passé dans les normes ».

Pour l’avocate de Pascaline Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, rapporte La Croix, il y a dans cette procédure « un anachronisme tant juridique que factuel ». Avocat d’Omar Denis Jr Bongo, Me Jean-Marie Viala a contesté la mise en examen de son client « sur la base du droit », « non de la morale ».

Si les enfants Bongo contestent avoir eu « connaissance du caractère frauduleux de ces biens » ce ne sont pas les agences immobilières à l’époque des faits qui en aurait connaissance. Dans toutes les transactions immobilières sont impliqués aussi bien les notaires que les agences.

Dans les dispositions règlementaires, le notaire semble le mieux placé pour suspecter l’origine des fonds.

Alors d’où vient-il que des acquisitions effectuées par le patriarche, président du Gabon de 1967 à sa mort en 2009 soient à l’origine de la mise en examen des membres de sa famille. Une affaire où à l’époque ces transactions ont été déclarées auprès des impôts et les charges fiscales ont été honorées, fait remarquer le média en ligne Afripresse qui croit savoir que la loi ne prévoit pas que l’agence immobilière investigue au sujet de l’origine des fonds.


Le 29/07/22 à 13:15
modifié 29/07/22 à 13:15