Port-Bouët/Déguerpissement sur l’axe Phare/Rond-Point Anani: Les populations plaident pour un accompagnement

Le député de Port-Bouët commune, Alain Adja, lui-même ayant grandi dans ledit quartier, a porté la voix des familles concernées pour une solution humaine.
Le député de Port-Bouët commune, Alain Adja, lui-même ayant grandi dans ledit quartier, a porté la voix des familles concernées pour une solution humaine.
Le député de Port-Bouët commune, Alain Adja, lui-même ayant grandi dans ledit quartier, a porté la voix des familles concernées pour une solution humaine.

Port-Bouët/Déguerpissement sur l’axe Phare/Rond-Point Anani: Les populations plaident pour un accompagnement

Le 10/07/22 à 13:48
modifié 10/07/22 à 13:48
L’honorable deputé de Port-Bouët commune, Alain Adja, a exprimé les inquiétudes des populations, en présence de membres de leur collectif
Le gouvernement par l’entremise du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier envisage la réalisation d'une contre-allée sur le tronçon Phare/Rond-Point Anani, à Port-Bouët Gonzagueville (Abidjan). L’objectif est de décongestionner le trafic et résoudre le problème des nombreux accidents parfois mortels, relevés sur cet axe à la sortie sud d’Abidjan. Les travaux entraineront un déguerpissement des populations sur l’emprise des travaux. Lors d’une conférence animée le vendredi 8 juillet 2022, le député de Port-Bouët commune, Alain Adja, lui-même ayant grandi dans ledit quartier, a porté la voix des concernées, plaidant pour un « accompagnement économique » de l’Etat.

Pour lui, il ne s’agit pas de s’opposer à la force publique. Encore moins une démarche « pour amener les populations à un soulèvement ». Bien au contraire, il « salue » un projet qui aura un impact positif sur leur quotidien et de ce fait contribue au développement de la commune. Tout de même, il voudrait relever à nouveau les inquiétudes des populations qui voient le projet prendre forme par le démarrage des opérations de déguerpissement, « sans aucune mesure concrète ».

L’honorable Alain Adja lance alors « un cri de cœur » à l’endroit du Premier ministre pour une prise en compte des préoccupations de ses « parents » qui se résument en une réinstallation et une indemnisation de ces familles dont certaines sont installées sur le site depuis les années 1950 qui perdront en partie ou totalement leurs habitations, commerces et biens matériels.

Il dit espérer en une solution, de concert avec les pouvoir publics, à l’effet d’apaiser le cœur des concernés et éviter ainsi à des milliers de ménages « la tragédie d’un déguerpissement mal préparé ». Car, précise-t-il d’ailleurs, l’Etat a toujours respecté les normes internationales en la matière et pris des mesures idoines au profit des Abidjanais notamment touchés par des projets du genre.

Signalons que la conférence s’est tenue à « Derrière Wharf », l’un des quartiers concernés, en présence de chefs traditionnels et de membres du Collectif Phare/Anani. Elle intervient à la suite d’une audience courant janvier 2022 accordée au député par le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou. Dont les services avaient déjà délivré des mises en demeure le 9 décembre 2021 aux personnes impactées.


Le 10/07/22 à 13:48
modifié 10/07/22 à 13:48