
De gauche à droite, Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil café-cacao (Ccc) ; Alex Assanvo, Secrétaire exécutif de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (Iccig) ; Joseph Boahen Aidoo, Ceo du Ghana Cocoa Board, des acteurs clé de l’ Iccig. (Ph: Dr)
De gauche à droite, Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil café-cacao (Ccc) ; Alex Assanvo, Secrétaire exécutif de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (Iccig) ; Joseph Boahen Aidoo, Ceo du Ghana Cocoa Board, des acteurs clé de l’ Iccig. (Ph: Dr)
Commercialisation du cacao/Mécanisme de fixation des prix: La Côte d’Ivoire et le Ghana se concertent à Accra ce vendredi
Une réunion de haut niveau avec des représentants de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de la chaîne de valeur cacao se tient aujourd’hui, à Kempenski Hotel Gold Coast City – Accra. Objectifs : envisager l’élaboration d’un cadre d’actions communes, avec les principales parties prenantes, appelé « Pacte économique pour un cacao durable ».
Plus largement, la réunion vise à établir un dialogue positif ; renforcer les relations avec les entreprises de la chaîne de valeur du cacao, en les amenant à s’engager dans la consolidation du mécanisme de fixation des prix, en respectant le Différentiel de Revenu Décent (Drd) ; trouver une solution durable au problème du prix du cacao en vue de la mise en œuvre du Pacte économique pour un cacao durable, selon une note d’information du Secrétaire Exécutif de l'Initiative Cacao Côte d'Ivoire-Ghana (Iccig).
Le Drd a été désigné comme un montant de 400 $ (environ 200 mille F Cfa) à payer pour chaque tonne de cacao de Côte d’Ivoire ou du Ghana vendue à partir de la campagne 2020/21. L’objectif sous-jacent était d’atteindre un prix plancher cible de 2 600 $ (environ 1 300 000 F Cfa) /MT FOB pour les ventes anticipées de cacao, permettant ainsi à l’agriculteur de gagner un minimum de 70 % du prix plancher, soit 1 820 $ (environ 910 000 F Cfa)/MT.
La mesure a permis à la Côte d'Ivoire et au Ghana, en octobre 2020, d’augmenter de plus de 20 % le prix bord-champ payé aux planteurs.
Les consommateurs des principaux pays développés sont de plus en plus préoccupés par les enjeux majeurs que représentent les luttes contre la déforestation et les pires formes de travail des enfants qui bafouent leurs droits à la santé et à l’éducation.
Sur ces questions, des législations sont en cours d’élaboration en Europe et dans d’autres pays importateurs de cacao. Quoique partageant ces préoccupations, les deux principaux producteurs de cacao déplore le fait que ces législations n’ont pas leur contrepartie économique. « Or, le niveau des prix et les mécanismes de formation des prix sont des éléments clés manquants dans la gouvernance d’une chaîne de valeur durable du cacao », dénoncent la Côte d’Ivoire et le Ghana.
« À l’issue de cette rencontre, il est attendu une déclaration d’intention commune signée de tous les participants attestant de leur engagement à mettre en œuvre les mesures arrêtées », souligne le communiqué.
Le Drd a été désigné comme un montant de 400 $ (environ 200 mille F Cfa) à payer pour chaque tonne de cacao de Côte d’Ivoire ou du Ghana vendue à partir de la campagne 2020/21. L’objectif sous-jacent était d’atteindre un prix plancher cible de 2 600 $ (environ 1 300 000 F Cfa) /MT FOB pour les ventes anticipées de cacao, permettant ainsi à l’agriculteur de gagner un minimum de 70 % du prix plancher, soit 1 820 $ (environ 910 000 F Cfa)/MT.
La mesure a permis à la Côte d'Ivoire et au Ghana, en octobre 2020, d’augmenter de plus de 20 % le prix bord-champ payé aux planteurs.
Les consommateurs des principaux pays développés sont de plus en plus préoccupés par les enjeux majeurs que représentent les luttes contre la déforestation et les pires formes de travail des enfants qui bafouent leurs droits à la santé et à l’éducation.
Sur ces questions, des législations sont en cours d’élaboration en Europe et dans d’autres pays importateurs de cacao. Quoique partageant ces préoccupations, les deux principaux producteurs de cacao déplore le fait que ces législations n’ont pas leur contrepartie économique. « Or, le niveau des prix et les mécanismes de formation des prix sont des éléments clés manquants dans la gouvernance d’une chaîne de valeur durable du cacao », dénoncent la Côte d’Ivoire et le Ghana.
« À l’issue de cette rencontre, il est attendu une déclaration d’intention commune signée de tous les participants attestant de leur engagement à mettre en œuvre les mesures arrêtées », souligne le communiqué.