Taekwondo : Comment l'Aftu compte régler définitivement la crise

Le Comité national olympique est déterminé à contribuer au rayonnement du taekwondo national. (Ph: Dr)
Le Comité national olympique est déterminé à contribuer au rayonnement du taekwondo national. (Ph: Dr)
Le Comité national olympique est déterminé à contribuer au rayonnement du taekwondo national. (Ph: Dr)

Taekwondo : Comment l'Aftu compte régler définitivement la crise

Le 07/07/22 à 21:20
modifié 07/07/22 à 21:20
Arrivé mercredi, au petit matin, le président de l’Union africaine, Dr Issiaka Idé, a clairement défini sa feuille de route. Hier, il s’est entretenu avec le ministre des Sports, Paulin Claude Danho. Ensuite, il est allé solliciter l’aide du Comité national olympique (Cno de Côte d’Ivoire) pour mettre fin définitivement aux palabres qui ont cours à la Fédération ivoirienne de taekwondo.

Encouragé par le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, il a mis sur pied, de concert avec les différents acteurs, une Commission électorale indépendante (Cei). Un bureau composé d’un représentant de la tutelle, un représentant du Comité national olympique (Cno), quelques représentants du bureau du président Yacé et de l’ancienne équipe dirigeante au moment de l’assemblée générale élective querellée. Cette commission sera coiffée par un magistrat de renom.

Mais avant, ils devront « nettoyer la liste électorale et les textes de la Fédération afin que plus jamais, il n’y ait d’ingérence qui conduise à la situation que nous connaissons actuellement », a souligné Dr Idé.

Une démarche saluée par le vice-président du Cno Côte d’Ivoire, Alla Jean-Marie, qui représentait le président Georges N’Goan. Séance tenante, Me Sackoh a été proposé pour siéger au titre du Cno. « En tout cas, nous sommes disposés à jouer notre rôle afin que tout rentre dans l’ordre à la Fédération de taekwondo, surtout que les Jeux olympiques 2024 avancent à grands pas », a rassuré le président Alla Kouamé.

Pourquoi Bamba Cheick s’est auto-récusé

Pour donner plus de chance à ce nouveau processus d’aboutir, Bamba Cheick Daniel, président de la Fédération ivoirienne, au moment des faits, a décidé de ne pas siéger dans cette commission électorale.

Par cette décision, il prend à contre-pied tous ceux qui pensent que ce grand commis de l’État était incapable d’un dépassement de soi dans cette crise qui pue un problème de personne entre lui et son ancien bras droit, le juge Alain Zunon. « Mais pour l’amour qu’il porte au taekwondo, il s’est récusé. Yacé aussi a fait de même, alors qu’une dernière décision de justice lui en donne le droit », a indiqué le président de l’Aftu qui n’a pas manqué de saluer la hauteur d’esprit de l’ancien ministre Bamba Cheick Daniel.

En effet, les instances internationales avaient intimé l’ordre à l’ancien bureau fédéral de revenir organiser les élections. Or, ce comité directeur était dirigé par Bamba Cheick Daniel, qui est également vice-président de l’Union africaine de taekwondo.

A tous les coups, il devait être impliqué dans le processus. Mais Bamba Cheick, désormais concentré sur la gestion du Centre sportif Alassane Ouattara dont il est président du Conseil d’administration, a décidé de rester à l’écart.

Une attitude louable. Car cela va aider à mettre tout le monde à l’aise dans le nouveau processus qui, si tout se passe comme prévu, devrait aboutir à une élection transparente et équitable, avec des membres dont la neutralité ne souffre aucun doute.


Le 07/07/22 à 21:20
modifié 07/07/22 à 21:20