
Le déploiement de bâtiments français en opération Corymbe comme le Bcr A-631 ci-dessus, complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.
Le déploiement de bâtiments français en opération Corymbe comme le Bcr A-631 ci-dessus, complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.
Terrorisme, piraterie, pollution, trafic illicite...: Comment la France coopère avec les pays du golfe de Guinée
Une escale au port d’Abidjan a permis d’en savoir un peu plus sur les missions de l’un des navires français connus pour patrouiller dans la sous-région.
Sous un ciel ensoleillé, la proue laisse flotter un drapeau français, tout en dandinant sur des eaux ivoiriennes. Bienvenu à bord du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (Bcr) « Somme » ! C’est un bateau de coopération militaire. Numéro de coque, A-631. Bienvenu surtout à bord de la mission Corymbe. Un dispositif naval mis en place en 1990 par la Marine nationale française. Ce dispositif assure la présence permanente d’au moins un bâtiment dans le golfe de Guinée ou au large des côtes d’Afrique de l’Ouest. Hier, c’était un peu la journée porte ouverte pour la presse à bord de l’engin militaire. Son escale de cinq jours au port d’Abidjan a permis d’en savoir davantage sur ses opérations.
Même immobilisé, le bâtiment vit à bord. De la proue à la poupe, de la passerelle au Pc cargaison, le mouvement des marins est incessant. Les cuisiniers également sont à pied d’œuvre. Et c’est une main-d’œuvre, qui, à la manœuvre, est réputée pour ses chefs- d’œuvre.
Intervenant le plus souvent sur renseignement, le Bcr « Somme » est engagé dans la lutte contre une série de menaces dans les pays du golfe de Guinée. Entre autres, le trafic illégal, le terrorisme, la piraterie, la pollution, la pêche illicite, non déclarée ou non réglementée.
Les opérations concernent la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, la Guinée Conakry et la Guinée équatoriale. Dans le cadre de cette nécessaire coopération militaire contre les faussaires de tous poils, le bâtiment naval mène des opérations régulières en mer et en haute mer en soutien à des bateaux ou à des avions de chasse qu’il avitaille, parfois en simultané, en eau, en vivres, en carburant, en pièces de rechange ou en matériels divers.
Subsidiairement, l’opération peut, le cas échéant, faire des évacuations de ressortissants en cas de crise. Elle peut, peu ou prou, apporter aussi du soutien en matériel militaire à l’opération Barkhane.
Le Bcr A-631 apparaît comme l’un des visages vivants de la collaboration militaire. Le navire effectue une dizaine de missions par an qui durent un mois environ. Et il a la capacité de remonter à bord un amiral et son commandement.
Face à des trafiquants « hyper-inventifs » selon le capitaine Luc Menard, commandant du Bcr A-631, les opérations de la mission Corymbe s’adaptent. « On se retrouve parfois à avoir des prises avec des mécaniciens », explique l’officier marin.
Il arrive de trouver des marchandises illicites même dans des caches aménagées en salles de machines sur des navires de pêche ou de commerce.
Le capitaine Luc Menard se veut formel : « les missions de Corymbe sont une coopération qui se fait d’égal à égal, dans le respect de la souveraineté des États ».
Structurelle souvent, cette heureuse synergie des énergies militaires inclut parfois des formations de marins africains. Mais elle reste avant tout basée sur le renseignement au profit des marines partenaires. Ainsi, avec le soutien du renseignement de son homologue française, la marine ivoirienne est en train de saisir des quantités importantes de cocaïne cette année, tandis que d’autres prises ont été faites l’année dernière.
La mission Corymbe elle-même est adossée aux deux plus grands centres de renseignements internationaux, européen et américain.
Les Bcr « Somme », faut-il le rappeler, vivent en somme, leurs dernières années de service, menacés qu’ils sont par la mise en service des bâtiments plus modernes : les bâtiments de ravitaillement des forces (Brf).
Après la Côte d’Ivoire, le Bcr Somme A-631 qui vient du Sénégal, mettra le cap sur la Guinée équatoriale, le Togo, puis sur le Bénin. Bon vent, bonne mer, dirait-on ! .
Intervenant le plus souvent sur renseignement, le Bcr « Somme » est engagé dans la lutte contre une série de menaces dans les pays du golfe de Guinée. Entre autres, le trafic illégal, le terrorisme, la piraterie, la pollution, la pêche illicite, non déclarée ou non réglementée.
Les opérations concernent la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, le Bénin, la Guinée Conakry et la Guinée équatoriale. Dans le cadre de cette nécessaire coopération militaire contre les faussaires de tous poils, le bâtiment naval mène des opérations régulières en mer et en haute mer en soutien à des bateaux ou à des avions de chasse qu’il avitaille, parfois en simultané, en eau, en vivres, en carburant, en pièces de rechange ou en matériels divers.
Subsidiairement, l’opération peut, le cas échéant, faire des évacuations de ressortissants en cas de crise. Elle peut, peu ou prou, apporter aussi du soutien en matériel militaire à l’opération Barkhane.
Le Bcr A-631 apparaît comme l’un des visages vivants de la collaboration militaire. Le navire effectue une dizaine de missions par an qui durent un mois environ. Et il a la capacité de remonter à bord un amiral et son commandement.
Face à des trafiquants « hyper-inventifs » selon le capitaine Luc Menard, commandant du Bcr A-631, les opérations de la mission Corymbe s’adaptent. « On se retrouve parfois à avoir des prises avec des mécaniciens », explique l’officier marin.
Il arrive de trouver des marchandises illicites même dans des caches aménagées en salles de machines sur des navires de pêche ou de commerce.
Le capitaine Luc Menard se veut formel : « les missions de Corymbe sont une coopération qui se fait d’égal à égal, dans le respect de la souveraineté des États ».
Structurelle souvent, cette heureuse synergie des énergies militaires inclut parfois des formations de marins africains. Mais elle reste avant tout basée sur le renseignement au profit des marines partenaires. Ainsi, avec le soutien du renseignement de son homologue française, la marine ivoirienne est en train de saisir des quantités importantes de cocaïne cette année, tandis que d’autres prises ont été faites l’année dernière.
La mission Corymbe elle-même est adossée aux deux plus grands centres de renseignements internationaux, européen et américain.
Les Bcr « Somme », faut-il le rappeler, vivent en somme, leurs dernières années de service, menacés qu’ils sont par la mise en service des bâtiments plus modernes : les bâtiments de ravitaillement des forces (Brf).
Après la Côte d’Ivoire, le Bcr Somme A-631 qui vient du Sénégal, mettra le cap sur la Guinée équatoriale, le Togo, puis sur le Bénin. Bon vent, bonne mer, dirait-on ! .