Libye: la nomination d'un Algérien comme émissaire de l'ONU bloquée par les Émirats arabes unis

Sabri Boukadoum, Minister of Foreign Affairs for Algeria, is seen during the 2019 Comprehensive Test-Ban Treaty Article XIV Conference in Conference Room 2 at United Nations Headquarters in New York, NY, USA on September 25, 2019.
Sabri Boukadoum, Minister of Foreign Affairs for Algeria, is seen during the 2019 Comprehensive Test-Ban Treaty Article XIV Conference in Conference Room 2 at United Nations Headquarters in New York, NY, USA on September 25, 2019.
Sabri Boukadoum, Minister of Foreign Affairs for Algeria, is seen during the 2019 Comprehensive Test-Ban Treaty Article XIV Conference in Conference Room 2 at United Nations Headquarters in New York, NY, USA on September 25, 2019.

Libye: la nomination d'un Algérien comme émissaire de l'ONU bloquée par les Émirats arabes unis

Par (RFI)
Le 28/06/22 à 18:06
modifié 28/06/22 à 18:06
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a proposé au Conseil de sécurité que l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères Sabri Boukadoum devienne le nouvel émissaire de l'Organisation pour la Libye mais les Emirats arabes unis ont bloqué sa nomination, selon des diplomates.

Lors d'une réunion tendue lundi du Conseil de sécurité consacrée à la situation libyenne, certains pays comme le Ghana, l'Irlande ou la France ont une nouvelle fois réclamé que le poste, vacant depuis novembre, soit pourvu « dès que possible ». Depuis l'automne, le renouvellement de la mission politique de l'ONU (Manul) n'a pu s'effectuer que pour des périodes courtes de quelques mois, notamment en raison de l'impossibilité du Conseil à se mettre d'accord sur un nouvel émissaire. Le mandat de la Manul expire le 31 juillet.

La semaine dernière, le chef de l'ONU, après plusieurs tentatives vaines, a proposé aux 15 membres du Conseil le nom de M. Boukadoum. « Seuls les Émirats arabes unis ont refusé », a indiqué à l'AFP un diplomate ayant requis l'anonymat. Au Conseil de sécurité, les Émirats, un membre non permanent, représentent le monde arabe.

Selon plusieurs autres diplomates, les Émirats ont expliqué que « des pays arabes et des parties libyennes avaient fait part de leur opposition » à la nomination de l'ex-responsable algérien. Ces sources n'ont pas identifié les pays et parties en question. Lire la suite...

Par (RFI)
Le 28/06/22 à 18:06
modifié 28/06/22 à 18:06