Abidjan : Les projets AGRIDOM et JLMP Action lancés

AGRIDOM et JLMP pour promouvoir une gouvernance efficace de la migration de la main-d’œuvre en Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)
AGRIDOM et JLMP pour promouvoir une gouvernance efficace de la migration de la main-d’œuvre en Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)
AGRIDOM et JLMP pour promouvoir une gouvernance efficace de la migration de la main-d’œuvre en Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)

Abidjan : Les projets AGRIDOM et JLMP Action lancés

Le 22/06/22 à 13:25
modifié 22/06/22 à 13:25

Afin de promouvoir une gouvernance efficace de la migration de la main-d’œuvre en Côte d’Ivoire, dans la sous-région voire dans toute l’Afrique, l’Organisation internationale du travail (Oit), l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) et l’Union africaine (Ua) ont conjointement lancé les projets dénommés Agridom et Jlmp Action, le mardi 21 juin 2022.

L’activité s’est tenue en présence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale, Me Adama Kamara, à Abidjan-Plateau.

Financés par la coopération suisse, les projets susmentionnés contribueront, entre autres, à renforcer la gouvernance de la migration de la main d’œuvre, à améliorer la protection des travailleurs de l’économie informelle y compris les travailleurs migrants et renforcer la contribution de la migration au développement national, si tous les acteurs concernés au niveau national, régional et continental s’engagent à sa mise en œuvre effective.

S’agissant du projet Jlmp, il offre une opportunité à la Côte d’Ivoire d’échanger avec d’autres pays d’Afrique et de bénéficier de pratiques prometteuses mises en exergue par la recherche d'action dans le domaine de la migration de la main-d’œuvre.

Quant au projet Agricom, il propose une approche sectorielle en se focalisant sur les secteurs du travail domestique et agricole. Il s’agira d’adresser la question de l’amélioration des conditions de travail dans ces deux secteurs d’activité y compris pour les travailleurs migrants. À savoir, intervenir sur le développement et/ou le renforcement des cadres juridique, politique et institutionnel en renforçant les capacités et les dispositifs d’accompagnement des secteurs de l’économie informelle...

Ces projets sont des compléments pour atteindre spécifiquement une couche de la population pour que celle-ci accède au travail décent qui permettra d’avoir un système de protection sociale robuste existant en Côte d’Ivoire, notamment la Couverture maladie universelle (Cmu), le régime social du travailleur indépendant pour une pension de retraite, a expliqué le ministre ivoirien. Qui n’a pas manqué de remercier les partenaires pour le soutien indéfectible au niveau technique et financier.

Selon les experts de l’Oit, la migration de la main-d’œuvre contribue au développement durable des pays d’origine de transit et de destination, lorsqu’elle est correcte. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans de nombreux pays d’Afrique.

Car « elle est devenue au fil du temps un souci pour les gouvernements et les sociétés », a soutenu le Directeur pays de l’Oit qui salue les décisions prises par la Côte d’Ivoire pour réglementer la situation. Notamment, la formulation du Plan national de développement incluant la migration, la création d’un Office national de la migration... Toutefois, il a invité l’Etat ivoirien à poursuivre son action à travers la ratification des principales normes internationales du travail pertinent sur la question de la migration de la man-d'œuvre.

Ont pris part à cette activité, l’Ambassadrice de Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin, ainsi que les représentants de l’Union africaine, de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim).

Pour rappel, ces projets interviennent dans le cadre de la stratégie de coopération internationale 2021-2024.

Le 22/06/22 à 13:25
modifié 22/06/22 à 13:25