La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, par ailleurs maire de la commune d’Abobo, a remis le 18 juin 2022, deux motos à deux de ses administrés en situation de handicap. Il s’agit de Diaby Yaya et de l’imam Koné. C’était à l’occasion de la célébration de la fête des mères et des pères.

« Je suis heureuse d’avoir pu permettre à nos deux frères de pouvoir se déplacer aisément. Ils avaient besoin de cela. Et j’ai voulu leur faire plaisir. Alors Dieu fasse qu’ils utilisent ces motos pendant longtemps et en bonne santé », a déclaré Kandia Camara. Qui a, au nom du conseil municipal, remis également 1300 pagnes aux femmes et aux hommes exerçant à la nouvelle gare internationale d’Abobo Anokouakouté.

« Les mères et les pères méritent d’être célébrés car sans les deux il n’y a pas de famille. C’est pourquoi nous célébrons les deux en même temps. Nous sommes donc venus vous dire merci pour tout ce que vous faites pour la commune et pour le pays », a poursuivi la maire d’Abobo. Elle a félicité les syndicats des transporteurs pour leur soutien. « Cette gare fait et fera davantage la fierté d’Abobo. Nous allons donner à cette gare la place qu’elle mérite », a-t-elle promis.

Selon elle, le Président de la République, Alassane Ouattara, prendra des dispositions nécessaires afin de régler tous les problèmes des commerçants et transporteurs de cette gare. « C’est vous qui contribuer à l’économie du pays. Si les fonctionnaires sont payés, c’est parce qu’il y a des hommes et des femmes qui payent les impôts. Sans le transport, il n’y a pas d’activité. Vous êtes donc incontournables », a déclaré Kandia Camara. Avant de rendre un vibrant hommage à l’ancien maire de la commune d’Abobo, Adama Toungara. « C’est grâce à lui que nous avons cette gare », s’est-elle réjouie.

Coulibaly Mamadou a, au nom de Diakité Siaka, patron du Groupement d’intérêt économique pour la gestion de la gare, exprimé sa gratitude à la maire pour toutes les actions qu’elle pose en faveur des populations.

Même son de cloche pour Mme Koné Méité Mariam, porte-parole des récipiendaires. Elle a également remercié le conseil municipal pour son soutien. Toutefois, elle a émis une doléance. « Nous sommes plus de 1000 femmes à la gare et parmi nous il y a des démunies et des veuves. Nous souhaitons un fonds pour mieux gérer nos commerces », a-t-elle plaidé.