29è édition des Assemblées annuelles d’Afreximbank 2022 : Soutenir le développement de l'Afrique tiré par le commerce
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Pour lui, l’importance de ces réunions ne devrait pas être surestimée. « La 29e assemblée annuelle d'Afreximbank nous offre une plateforme pour commencer à reconstruire nos économies après la pandémie de Covid-19 et soutenir les personnes et les communautés touchées par la pandémie », a-t-il fait savoir. Aussi a-t-il attiré l’attention sur le travail du Fonds de réponse Covid-19 de l'Union Africaine, qui à ce jour a déployé plus de 37 millions de dollars américains en aide dans le cadre de la lutte contre cette pandémie dans les États membres.
A la première journée de ces assises, en attendant l’ouverture officielle par le Président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, le Gouverneur de la banque centrale d’Egypte, Tarek Hassan Amer, a indiqué que dans son pays les affaires africaines sont toujours inscrites au cœur des préoccupations. Saluant les initiatives d’Afreximbank sur le continent, il a affirmé que les institutions africaines ne peuvent se développer qu’en s’intéressant à ce qui se passe sur le continent. Et d’ajouter que les solutions aux problèmes sont confrontées existent sur le continent. Pour lui, ce qui manque aux africains, c’est de se rapprocher et construire la confiance. « Afreximbank est une très bonne base sur laquelle nous pour réaliser notre agenda », a-t-il fait savoir. Et de s’interroger : « Pourquoi exporter hors du continent les produits que nous avons » ? Selon lui, il faut bousculer les normes de notre histoire pour que les institutions africaines soient plus efficaces.
Les experts réunis au Caire estiment qu’il faut faire d’Afreximbank, le véritable moteur de l’intégration et du commerce intra africain. La anque africaine d’import-export a mis à la disposition du continent des instruments et moyens dans le cadre de la mise en œuvre effective de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). Il s’agit, a rappelé, le Pr Benedict Oramah d’un système panafricain de paiement et de règlement (Papss). Elle est le partenaire de l’Union Africaine et du secrétariat de la Zlecaf pour développer une facilité d’ajustement afin d’aider les pays à participer efficacement à la Zlecaf.
À la fin de 2021, a rappelé le Pr Oramah, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 24,8 milliards de dollars américains et ses fonds propres à 4 milliards de dollars américains. Et de préciser que la Banque a décaissé plus de 51 milliards de dollars entre 2016 et 2021.
Envoyé spécial au Caire en Egypte