Lutte contre la vie chère : Le CNLVC rencontre les organes de presse de Côte d’Ivoire

Petit déjeuner de presse organisée conjointement par le Cnlvc et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire
Petit déjeuner de presse organisée conjointement par le Cnlvc et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire
Petit déjeuner de presse organisée conjointement par le Cnlvc et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire

Lutte contre la vie chère : Le CNLVC rencontre les organes de presse de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, un petit déjeuner de presse a réuni autour de la question et des actions du gouvernement les rédacteurs en chefs des médias en Côte d’Ivoire et le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (Cnlvc), le mardi 31 mai 2022, à Abidjan-Cocody, les 2 Plateaux. Une rencontre organisée conjointement par le Cnlvc et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Dr Ranie-Didice Bah-Koné a sollicité l’accompagnement de l’Unjci
Dr Ranie-Didice Bah-Koné a sollicité l’accompagnement de l’Unjci



Face à la flambée des prix, le Gouvernement ivoirien a arrêté un certain nombre de mesures pour contenir l’inflation. Au nombre de ces mesures, figurent la subvention partielle des prix des produits pétroliers, notamment le gasoil, le plafonnement sur une période de trois (3) mois des prix de l’huile raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée, la viande de bœuf et des pâtes alimentaires ou encore l’appuis aux acteurs du vivrier afin de favoriser l’approvisionnement des marchés.

A ces mesures, il faut ajouter la mesure additionnelle de subvention au secteur blé-farine adoptées le 30 mars 2022. Ce sont 6,4 milliards de Francs CFA qui ont été payés par le Gouvernement le 27 mai 2022 aux opérateurs de la filière blé-farine. Cette subvention a été mise en place par l’État ivoirien dans le cadre de la lutte contre la vie chère, en plus de l’exonération de droit de douanes consentie sur l’importation de blé. Le Gouvernement a également décidé de maintenir le prix de la baguette de pain à 150 Francs pour la baguette de 174 grammes et de fixer le prix de celle de 232grammes à 200F.

Au total, au mois d'avril 2022, les subventions décaissées dans le cadre de la lutte contre la vie chère s’élevaient à 182,5 milliards de Francs CFA.

Dr Ranie-Didice Bah-Koné a sollicité l’accompagnement de l’Unjci dans la réalisation de ses missions. « Nous avons le même objectif qui est de donner la bonne information aux populations. Notre approche est de dépassionner le débat parce que la vie chère touche le quotidien des Ivoiriens et donc va au-delà des considérations politiques et de personnes. Il s’agit de la vie de nos populations. C’est dans une logique de permettre aux Ivoiriens de mieux connaître leurs droits que nous nous sommes approchés de vous », s’est-elle justifiée.

Pour sa part, Jean Claude Coulibaly, président de l’Unjci, a donné des assurances à la secrétaire exécutive du Cnlvc, quant à l’engagement sans faille de son organisation à ses côtés, dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie. « Il y a un partenariat avec le Cnlvc et nous avons décidé de créer un cadre d’échanges pour permettre aux journalistes d’avoir la vraie information... Cette rencontre nous a permis de savoir ce qui est fait au quotidien pour empêcher la flambée des prix et avec les différentes mesures. Notre rôle est d’informer les masses et nous allons aider le Cnlvc à atteindre ses objectifs », a affirmé Jean-Claude Coulibaly.

Dr Ranie-Didice Bah-Koné, à l’intention des responsables de médias (presse, radios, télévisions) et en collaboration avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), elle a exposé sur les moyens dont dispose le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME pour stopper pratiques spéculatives.

« Notre législation est très claire. Les commerçants, en cas de pratiques spéculatives, s’exposent à trois (3) types de sanctions : une sanction pécuniaire, c’est-à-dire une amende qui part de 100.000 f cfa à 50 millions de f cfa en fonction de la quantité de produits mis en cause. A côté de ces sanctions pécuniaires, il y a des sanctions administratives qui s’appliquent aux commerçants pris plus d’une fois pour des pratiques illicites. Dans ce cas-là, la sanction consiste en la fermeture immédiate du point de vente pour une période déterminée par le contrôleur, conformément à la législation. Aussi, il est possible de poursuivre sur le plan de la justice, tous les opérateurs responsables de pratiques illicites » a-t-elle étayé. Dr Ranie-Didice Bah-Koné a précisé que toutes ces sanctions énumérées sont cumulatives. « Ce n’est pas l’un ou l’autre. Ça peut-être l’un et l’autre... Ceux qui s’adonnent à ce genre de pratiques vraiment risquent gros », a-t-elle martelé. Dans le souci d’une meilleure action répressive et dissuasive, la collaboratrice du ministre du Commerce, de l’Industrie et des Pme, Monsieur Souleymane Diarrassouba, a appelé les populations à une franche collaboration avec ses services. En fait, le Docteur en économie a souhaité que les populations prennent la pleine mesure de la situation et dénoncent auprès de ses services, toutes les pratiques spéculatives de sorte à permettre des actions d’envergure dans les commerces qui seront identifiés.

Source : Sercom Cnlvc