
Au coeur du Parc du Mont Péko, le ministre KKB (au centre en ensemble sombre) échange avec les élus locaux, les autorités traditionnelles et les agents de l'OIPR sur les réelles limites de la réserve. (DR)
Au coeur du Parc du Mont Péko, le ministre KKB (au centre en ensemble sombre) échange avec les élus locaux, les autorités traditionnelles et les agents de l'OIPR sur les réelles limites de la réserve. (DR)
Cohésion sociale : Le ministre KKB en plein cœur du Mont Péko
Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Bertin Kouadio Konan «KKB», a effectué, le vendredi 27 mai 2022, une visite de terrain en plein cœur du Parc national du Mont Péko, du côté de la sous-préfecture de Bagohouo, localité située à 27 km à l’Est de Duékoué, pour parler de paix et d’entente entre les populations.
Accompagné des élus locaux de Duékoué, des chefs traditionnels et des populations du Tahouaké, ainsi que des agents de l’Office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), secteur Mont Péko, le ministre KKB, en apôtre de la paix, est allé apprécier, lui-même, la réalité du Mont Péko, qui est une véritable source de conflits dans la région.
Rappelant que le Mont Péko est un bien commun à toute la Côte d’Ivoire, le garant de la réconciliation et de la cohésion nationale a fait savoir «qu’il n’est ni ministre de l’Environnement ni ministre de la Défense, encore moins ministre des Eaux et Forêts. Mais, tout le monde sait qu’il y a trop de bruits, trop de soubresauts et de conflits autour de cette aire protégée qui, mal circonscrits, peuvent entamer la cohésion sociale.» Tout en insistant que «Ma responsabilité à moi, est d’être le gardien de la paix, d’amener les Ivoiriens à la réconciliation et d’entretenir la cohésion sociale.»
Il a souligné que le Mont Péko est une des sources de conflits qui perturbe fortement la cohésion sociale dans le Guémon. «C’est pourquoi, il est bon que nous venions, nous-mêmes, pour nous rendre compte des réalités du terrain, de toucher du doigt les problèmes et parler avec les populations pour connaître définitivement la vérité qui divise tant.» Le faisant, le ministre a souhaité que la quiétude et la paix règnent durablement entre les populations riveraines malgré leur hétérogénéité autour de la seule vérité recherchée.
Les conflits incessants nés de la gestion de cette aire protégée sont dus au refus des riverains, du côté de Bagohouo, d’accepter les limites consensuelles du Parc définies sur 12 km selon des témoignages des agents de l’OIPR, secteur Mont Péko.
Selon Albert Kouassi Yao, Commandant et chef secteur Mont Péko de l’OIPR, les limites du Parc n’avaient pas été ouvertes à l’origine. Ce n’est qu’en 1974, pour une meilleure surveillance et pour empêcher des velléités d’intrusion à des fins d’exploitations agricoles que l’administration chargée de la gestion des parcs à décider d’ouvrir les limites du Parc du Mont Péko. Cette opération fut confiée à un opérateur économique, fils de la région, qui a eu une mauvaise description et interprétation des données du décret de 1968 indiquant les limites de cette aire protégée. Cette mauvaise interprétation a engendré des pertes d’une partie de ce Parc et d’une emprise sur le domaine rural. Et, c’est elle qui crée la confusion entre les riverains et l’OIPR, depuis qu’il a décidé de restaurer les limites définies par le décret de 1968 du Parc en 2013.
Sur les 120 km de périmètre du Parc du Mont Péko, dont 108 km sont tracés, ce ne sont que les 12 km, du côté du village de Bagohouo, qui constituent tous les enjeux conflictuels dans cette zone.
Le Parc national du Mont Péko couvre une superficie de 34.000 hectares sur 120 km de périmètre. Il est à cheval sur les départements de Duékoué et de Bangolo, et entouré d’une vingtaine de villages.
Cette visite de terrain dans le Mont Péko s’inscrit dans le cadre de la visite de travail, d’échanges et d’écoute des populations du Guémon sur la cohésion sociale entreprise par le ministre KKB, du mercredi 25 mai au lundi 30 mai 2022
Rappelant que le Mont Péko est un bien commun à toute la Côte d’Ivoire, le garant de la réconciliation et de la cohésion nationale a fait savoir «qu’il n’est ni ministre de l’Environnement ni ministre de la Défense, encore moins ministre des Eaux et Forêts. Mais, tout le monde sait qu’il y a trop de bruits, trop de soubresauts et de conflits autour de cette aire protégée qui, mal circonscrits, peuvent entamer la cohésion sociale.» Tout en insistant que «Ma responsabilité à moi, est d’être le gardien de la paix, d’amener les Ivoiriens à la réconciliation et d’entretenir la cohésion sociale.»
Il a souligné que le Mont Péko est une des sources de conflits qui perturbe fortement la cohésion sociale dans le Guémon. «C’est pourquoi, il est bon que nous venions, nous-mêmes, pour nous rendre compte des réalités du terrain, de toucher du doigt les problèmes et parler avec les populations pour connaître définitivement la vérité qui divise tant.» Le faisant, le ministre a souhaité que la quiétude et la paix règnent durablement entre les populations riveraines malgré leur hétérogénéité autour de la seule vérité recherchée.
Les conflits incessants nés de la gestion de cette aire protégée sont dus au refus des riverains, du côté de Bagohouo, d’accepter les limites consensuelles du Parc définies sur 12 km selon des témoignages des agents de l’OIPR, secteur Mont Péko.
Selon Albert Kouassi Yao, Commandant et chef secteur Mont Péko de l’OIPR, les limites du Parc n’avaient pas été ouvertes à l’origine. Ce n’est qu’en 1974, pour une meilleure surveillance et pour empêcher des velléités d’intrusion à des fins d’exploitations agricoles que l’administration chargée de la gestion des parcs à décider d’ouvrir les limites du Parc du Mont Péko. Cette opération fut confiée à un opérateur économique, fils de la région, qui a eu une mauvaise description et interprétation des données du décret de 1968 indiquant les limites de cette aire protégée. Cette mauvaise interprétation a engendré des pertes d’une partie de ce Parc et d’une emprise sur le domaine rural. Et, c’est elle qui crée la confusion entre les riverains et l’OIPR, depuis qu’il a décidé de restaurer les limites définies par le décret de 1968 du Parc en 2013.
Sur les 120 km de périmètre du Parc du Mont Péko, dont 108 km sont tracés, ce ne sont que les 12 km, du côté du village de Bagohouo, qui constituent tous les enjeux conflictuels dans cette zone.
Le Parc national du Mont Péko couvre une superficie de 34.000 hectares sur 120 km de périmètre. Il est à cheval sur les départements de Duékoué et de Bangolo, et entouré d’une vingtaine de villages.
Cette visite de terrain dans le Mont Péko s’inscrit dans le cadre de la visite de travail, d’échanges et d’écoute des populations du Guémon sur la cohésion sociale entreprise par le ministre KKB, du mercredi 25 mai au lundi 30 mai 2022