Mairie de Man : Deux agents municipaux condamnés à 45 jours de prison ferme

Deux agents municipaux condamnés pour leur indélicatesse. (Ph: AIP)
Deux agents municipaux condamnés pour leur indélicatesse. (Ph: AIP)
Deux agents municipaux condamnés pour leur indélicatesse. (Ph: AIP)

Mairie de Man : Deux agents municipaux condamnés à 45 jours de prison ferme

Par (AIP)
Le 22/05/22 à 17:05
modifié 22/05/22 à 17:05
Le tribunal correctionnel de Man a condamné à 45 jours d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 300 000 FCfa chacun, deux agents de la mairie soupçonnés par la municipalité d’être impliqués dans la vente parallèle de timbres frauduleux.

Poursuivis pour les faits de vente, colportage et distribution de timbres contrefaits ou imités, falsifiés, les prévenus Kadiatou S., 45 ans, chargée de la vente des timbres depuis huit ans à la mairie et T. Bakary, 46 ans, agent de mairie depuis plus de 24 ans, ont comparu le 19 mai 2022, devant le tribunal qui leur a accordé des circonstances atténuantes.

Cette décision devait, toutefois, pouvoir servir d’exemple à tous les agents véreux et faussaires qui profitent de leur position dans l’administration pour faire perdre de l’argent à l’État de Côte d’Ivoire et jeter le discrédit sur ladite administration, a indiqué le juge.

L’affaire remonte au 3 mai 2022, avec une alerte reçue par les autorités municipales de Man, incriminant la collectivité de vente de faux timbres aux usagers.

En effet, une personne ayant fait légaliser un certain nombre de documents à la mairie de Man, a été éconduite à l’Ambassade de France lors de la vérification des documents, sous prétexte que les timbres étaient falsifiés.

Marquant son étonnement, le maire a ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider la situation. L’enquête conduite par le régisseur et le chef du service de l’état civil a permis de démasquer les deux agents indélicats.

Lors de l’interrogatoire préliminaire, Kadiatou S. a révélé avoir reçu les faux timbres d’un certain Aboubacar K. qui lui a demandé de les écouler en retour d’un partage des gains. Ce à quoi elle s’est attelée en associant, au passage, son collègue T. Bakary.

A la barre, les deux prévenus affirment ne pas savoir que les timbres étaient falsifiés. Le tribunal finit tout de même par les confondre et leur infliger une peine de 45 jours d’emprisonnement ferme avec une amende de 300 000 FCfa chacun.


Par (AIP)
Le 22/05/22 à 17:05
modifié 22/05/22 à 17:05